Tarek Al-Achri : La rencontre sera très difficile. C’est une rencontre au sommet qui va opposer Zamalek, leader du classement, et Enppi, en second. On va essayer de remporter cette rencontre afin de retrouver notre place à la tête du classement, vu que la différence entre les deux équipes n’est pas énorme (Zamalek 31 et Enppi 30). C’est clair que notre mission ne sera pas facile, vu la puissance de l’adversaire qui est considéré comme l’équipe la plus performante dans le championnat cette saison. Les Blancs semblent dans leur bonne forme cette saison grâce au recrutement de nouveaux éléments qui a augmenté la puissance de l’équipe. Cette rencontre exige une tactique et une préparation différentes, mais nous allons faire notre maximum pour réaliser un résultat positif jeudi.

— Mais l’équipe n’a pas séduit lors de la dernière rencontre contre Haras Al-Hodoud ...

— C’est vrai. Notre performance contre Haras Al-Hodoud était mauvaise, voire la pire depuis le début de la saison. Les onze joueurs étaient tous en mauvaise forme. Ils étaient complètement déconcentrés. Ils croyaient que la victoire contre Haras Al-Hodoud était garantie. Toute leur attention était concentrée sur la prochaine rencontre contre Zamalek. Ce qui n’était pas le cas et on a perdu deux points chers qui ont permis à Zamalek de prendre notre place à la tête du classement. Mais on a compris la leçon. Nous devons absolument compenser ce nul contre Zamalek jeudi.

— A l’exception de la rencontre contre Haras Al-Hodoud, Enppi a présenté une performance exceptionnelle depuis le début de la saison. Comment expliquez-vous ce grand succès ?

— C’est le fruit d’un important travail entre l’administration du club, les joueurs et le cadre technique de l’équipe. L’administration de l’équipe a répondu aux exigences du cadre technique en recrutant un grand nombre de joueurs qui ont fait la différence pour l’équipe. De même, le cadre technique a essayé de travailler sur certains points comme la manière d’améliorer la puissance offensive de l’équipe, la plus grande lacune. Et je pense qu’on a réussi surtout que nous sommes actuellement la meilleure attaque au championnat avec 31 buts dans 13 rencontres. De même, on a réussi à stimuler les joueurs qui se battent fermement jusqu’à la dernière minute dans toutes les rencontres.

— L’équipe recrutera-t-elle d’autres joueurs lors du prochain mercato ?

— Non, on n’a pas besoin d’autres joueurs. Je suis très satisfait du groupe actuel, surtout que les recrues qui ont intégré le club pendant l’intersaison ont répondu aux exigences de l’équipe. Mais cela n’empêche pas de recruter s’il y a un excellent joueur.

— Et Moemen Zakariya ?

— Zakariya est un cas spécial. Il est prêté à Zamalek et son contrat expirera en janvier. Son sort est entre les mains des responsables du club. Il a déclaré qu’il voulait rester à Zamalek. Les deux clubs sont en négociation afin de décider de son sort. Pour moi, son retour sera une très bonne nouvelle surtout qu’il est un joueur de qualité, et sa performance avec Zamalek est une preuve. Selon mes informations, le joueur ne veut pas retourner à Enppi. Il veut rester à Zamalek.

— Pensez-vous qu’Enppi puisse remporter le championnat cette saison ?

— Pourquoi pas. Nous sommes une puissante équipe qui possède tous les atouts pour remporter le titre. Nous sommes très ambitieux. Je suis très optimiste en ce qui concerne nos chances dans le championnat. Et je suis sûr de la capacité de mes joueurs à remporter le titre. Aucune équipe n’est à craindre.

— Vous êtes favori pour le poste de directeur technique des Pharaons. Pensez-vous que vous soyez convoqué pour remplacer Chawqi Gharib limogé ?

— Je n’accorde pas beaucoup d’importance à ce sujet. Il est vrai que le poste de directeur technique de la sélection nationale est un grand rêve pour n’importe quel entraîneur égyptien. Mais ce poste exige de bonnes relations avec les membres du conseil administratif de la Fédération égyptienne de football et les médias. Je suis un homme qui ne pense qu’au travail. Je ne m’intéresse pas aux autres considérations. Mes exploits avec Haras Al-Hodoud et mon succès avec Enppi sont mes seuls atouts.

S’ils me convoquent pour ce poste, je serai l’homme le plus heureux du monde. Mais je suis aussi heureux à Enppi.