Al-Ahram Hebdo : Comment évaluez-vous la préparation de l’Egypte pour le Championnat du monde de handball ?

Khaled Fathy : A cause des élections du conseil d’administration de la Fédération égyptienne qui se sont déroulées le mois dernier, la sélection égyptienne de handball n’a pas eu de préparation suffisante pour le Mondial. Le premier regroupement de l’équipe était le 27 décembre, donc le temps n’était pas suffisant pour se préparer pour une grande compétition comme le Championnat du monde. Le Tournoi amical d’Espagne était la seule préparation de l’équipe. S’ajoute à cela l’absence de plusieurs vedettes à cause de sévères blessures, notamment celles de Yehia El-Deraa, le joueur de Veszprem (Hongrie), de Mohab Abdelhak, le handballeur de Nîmes, en France, de Hassan Kaddah, l’arrière gauche de Industia Kielce (Pologne) et, enfin, de Khaled Walid, le professionnel de Besiktas (Turquie) qui a subi également une blessure. Malgré tous ces obstacles, nous ferons le maximum pour réaliser une bonne performance au Mondial.

— Quel est l’objectif de l’Egypte au Mondial ?

— Notre premier but est de nous qualifier pour les quarts de finale afin de garantir une place parmi les huit meilleures équipes du monde comme les deux dernières éditions du Mondial lorsque l’Egypte s’est classée 7e. Les matchs du tour préliminaire seront à notre portée ; nous devons remporter nos deux premiers matchs contre l’Argentine et Bahreïn, puis le 3e match sera un peu difficile contre la Croatie qui joue à domicile. Au tour principal, probablement nous affronterions Cuba, la Slovénie et l’Islande. Si nous terminons le tour principal à la première place, notre trajet serait plus facile. En effet, je compte sur le fait que les joueurs retrouveront leur excellent niveau durant le tour préliminaire et le tour principal du Mondial.

— Vous avez pris la responsabilité de la Fédération égyptienne il y a quelques semaines. Quelles étaient vos premières décisions au cours de cette période très courte ?

— Puisque la période était très courte avant le Mondial, nous n’avons pas eu la possibilité de faire de grands changements. Mais nous avons pris une seule décision : le changement de l’entraîneur physique de la sélection Mohamed Ibrahim. Notre travail maintenant est de soutenir la sélection égyptienne afin de réaliser une bonne performance au Mondial. Et après la compétition, nous ferons une évaluation globale.