Le karaté vise la première place aux JM.
Du 25 juin au 5 juillet, la ville algérienne d’Oran accueillera la 19e édition des Jeux Méditerranéens (JM). Ce grand rendez-vous sportif est à l’origine une idée de l’Egyptien Mohamad Taher pacha. La première édition avait eu lieu en 1951 à Alexandrie. Les JM, qui se tiennent tous les quatre ans, constituent pour les pays du bassin méditerranéen l’événement sportif pluridisciplinaire le plus important après les Jeux olympiques. La 19e édition réunira 24 disciplines sportives. Il y aura cette année en tout 3390 participants issus de 26 pays méditerranéens. L’Europe sera représentée par 18 pays dont la Croatie, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Kosovo, la Macédoine du Nord, Malte, le Monténégro, le Portugal, Saint Marin, la Serbie, la Slovénie, l’Albanie et Monaco.
L’Afrique participe avec 636 athlètes de cinq pays, à savoir l’Egypte, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye. Quant à l’Asie, elle sera représentée par 388 athlètes de trois pays dont la Syrie, la Turquie et le Liban. L’Italie dispose de la plus grande délégation, avec 371 athlètes. L’Algérie et la Turquie occupent la deuxième place en nombre d’athlètes avec 324 athlètes chacune suivies par la France avec 313 athlètes.
L’Egypte à l’affût
L’Egypte sera représentée par une délégation composée de 177 athlètes titulaires en plus de 14 remplaçants dans 19 disciplines différentes. Les Pharaons seront présents dans 3 disciplines collectives, à savoir le basket-ball 3X3 (hommes et dames), le handball (hommes) et le volleyball (hommes et dames). La sélection nationale de handball participe à ces JM en guise de préparation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de handball qui aura lieu le 11 juillet au Caire. Les Pharaons font partie des favoris pour la médaille d’or.
Mais l’Egypte compte aussi sur les 16 disciplines individuelles pour récolter des médailles. Lors des derniers Jeux méditerranéens, qui ont eu lieu en 2018 à Tarragona en Espagne, l’Egypte avait réalisé un exploit en terminant 5e au classement général avec 18 médailles d’or, 11 médailles d’argent et 16 médailles de bronze, soit 45 médailles au total. A Tarragona, c’est l’haltérophilie qui avait récolté le plus grand nombre de médailles (la moitié des médailles d’or de l’Egypte).
A Oran, l’Egypte compte encore sur l’haltérophilie pour récolter des médailles en dépit du nombre limité d’haltérophiles (8 seulement). A part l’haltérophilie, l’Egypte a des chances de remporter des médailles en karaté, en lutte, en boxe et en escrime. « Nous visons des médailles et nous comptons sur les disciplines phare, surtout l’haltérophilie et les sports de combat qui récoltent toujours des médailles dans ce genre d’épreuves », déclare Mohamed Abdel-Aziz Ghoneim, président de la délégation égyptienne à Oran et président de la Fédération égyptienne de boxe.
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