
L attaquant Omar Marmoush n a t que l ombre de lui-m me et son impact avec les Pharaons se fait attendre.
On attendait des buts et du spectacle face à la Guinée-Bissau après la débâcle face au Nigeria (0-1), mais la sélection d’Egypte a fait pâle figure samedi lors de la 2e journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Le capitaine et attaquant de Liverpool, Mohamad Salah, a signé une petite victoire de 1-0 pour les Pharaons qui ont frôlé la déception après un but de l’attaquant guinéen Mama Baldé en fin de partie, heureusement refusé par l’arbitre après consultation du VAR. « Je salue l’esprit de mes joueurs et la personnalité qu’ils ont montrée aujourd’hui. C’était un match crucial et on était sous une grande pression lors des 4 derniers jours. Les deux équipes ont joué un grand match, mais il n’y a pas de doute qu’on était la meilleure équipe, on a créé le plus grand nombre d’occasions et on a mérité notre victoire. On aurait marqué au moins 2 ou 3 buts et on a tiré 3 fois sur le poteau », a dit le sélectionneur des Pharaons, Carlos Queiroz, lors de la conférence de presse qui a suivi le match.
Face au Nigeria, il a aligné dans le onze de départ cinq joueurs qui disputent la CAN pour la première fois. Ses choix tactiques ont à nouveau soulevé l’étonnement, notamment la décision de déployer Salah en tant qu’attaquant central au lieu de sa position naturelle sur le flanc droit. Avec de nouvelles figures, des changements au niveau des postes et un schéma de 4-3-3 inhabituel pour les Egyptiens, la défaite semblait inévitable. La rencontre est devenue encore plus amère avec la sortie sur civière du latéral droit prometteur Akram Tawfiq, suite à une blessure au genou. Et alors qu’on s’attendait à un retour en force du septuple champion d’Afrique, l’épreuve guinéenne a montré que le ténor égyptien se cherche encore.
Construire une nouvelle équipe
« Nous avons presque une toute nouvelle équipe. Je ne sais pas vraiment combien de joueurs disputent leur première compétition majeure, mais l’équipe a besoin de temps pour s’adapter et se développer. Nous sommes restés presque 10 ans sans changements au niveau des joueurs, et c’est pour cela qu’il y a ce grand changement. Mon rêve est de gagner un titre avec l’Egypte et nous nous battrons pour aller le plus loin possible », a dit Salah après le match.
Ce rêve ne semble pas prêt de voir le jour, car la réalité montre que le temple des Pharaons est encore en reconstruction. Le technicien portugais, nommé à la barre en septembre 2021, est sur la sellette depuis ses contre-performances et déclarations répétitives qu’il n’a pas pour objectif la CAN, mais qu’il est là pour les qualifications de la Coupe du monde et pour bâtir une nouvelle équipe pour l’Egypte. Queiroz a nommé 18 joueurs sur un total de 28, qui disputent pour la première fois la CAN, laissant, à la surprise générale, sur la touche des éléments de renom comme le milieu de Zamalek Tareq Hamed et le meneur d’Ahli Mohamad Magdi « Afcha ». De même, ses méthodes de jeu ne semblent pas optimales sur la pelouse, et l’équipe semble manquer d’homogénéité et de dynamisme.
« Je suis content qu’on ait gagné, mais on n’a pas bien joué lors de nos deux premiers matchs et j’espère qu’on progressera dans les matchs à venir. Tous les matchs sont difficiles et toutes les équipes maintenant ont des joueurs qui évoluent en Europe. Je pense qu’on est l’une des équipes qui comptent le moins de joueurs évoluant en Europe », a dit Salah après le match.
Les hommes de Queiroz parviennent pour le moment à sauver l’essentiel. La victoire contre la Guinée-Bissau a placé l’équipe à la deuxième place du groupe derrière le leader nigérian, et il reste à assurer la qualification en 8es de finale face au Soudan, de retour à la CAN pour la première fois depuis 10 ans. Le match est prévu mercredi 19 janvier, et pour les Egyptiens, l’erreur n’est pas permise.
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