« Si tu vises à créer l’histoire, tu devras réaliser de grandes choses », avait déclaré la légende du basketball américaine Kobe Bryant. L’équipe du handball de Zamalek devrait bien s’inspirer de cette déclaration quand elle va rencontrer la formation espagnole de Barcelone, dans le cadre des quarts de finales de la Super Globe (Coupe du monde des clubs), ce mercredi 6 octobre en Arabie saoudite. En effet, la mission de Zamalek lors de cette rencontre sera très difficile, voire impossible vu la puissance de l’adversaire qui participe dans la compétition mondiale en tant que champion d’Europe. Malgré la difficulté de leur mission, les Blancs sont déterminés à se battre ferme dans cette rencontre difficile d’autant plus qu’ils sont habitués à ce genre de rencontres capitales.
« Il est vrai que le tirage au sort était très dur pour nous, en offrant un adversaire très difficile comme Barcelone, mais nous sommes prêts à relever le défi. Battre le Champion d’Europe est une mission presque impossible, mais je promets à nos supporters qu’on va faire notre maximum lors de cette rencontre, afin de bien représenter le club et le handball égyptien », indique Ahmed El-Ahmar, capitaine de l’équipe.
Malgré la difficulté de leur mission, les Blancs ont tout le droit de rêver d’aller plus loin dans cette compétition. Zamalek domine la scène locale et continentale depuis 2018, en remportant 3 titres de Champion d’Egypte, 3 titres de Champions d’Afrique et 3 titres de la Supercoupe d’Afrique. Un succès énorme vu l’instabilité administrative qui secoue le club et le non-versement des salaires de joueurs qui ne cessent de remporter de titres.
« La performance exceptionnelle de l’équipe de handball est un modèle pour les joueurs des autres disciplines. Ils sont de vrais héros avec leur sincérité et leur détermination à réussir malgré toutes les difficultés. Mais ce n’est pas bizarre pour les Commandos », indique Hussein Labib, chef du comité qui dirige le club et ancien joueur de handball. Selon Labib, l’effectif de l’équipe est riche de talents qui ne sont pas assez loin de leurs homologues à Barcelone. En effet, les joueurs de l’équipe représentent le squelette de la sélection nationale, qui a décroché une 4e place historique lors des Jeux olympiques de Tokyo, à l’image de Yehia El-Deraa, Hassan Walid, Karim Hindawi et le fabuleux Ahmed El-Ahmar.
Cette richesse d’effectif a incité l’Espagnol Olivier Leroy, directeur technique de l’équipe et ex-entraîneur adjoint de Barcelone, à ne pas utiliser l’option de convoquer deux joueurs étrangers pour jouer avec l’équipe lors de cette compétition mondiale. « Je possède un groupe exceptionnel de joueurs et nous n’avons pas besoin d’autres cadres. Notre mission est sûrement difficile mais nous sommes prêts pour cette rencontre », conclut le directeur technique de l’équipe.
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