Feryal ashraf abdelaziz a écrit son nom en lettres d’or dans l’histoire olympique de l’Egypte. Elle devient la première fille égyptienne à remporter une médaille d’or aux JO après avoir décroché le titre olympique de la catégorie de +61 kumité en karaté. Cette discipline, qui a fait à Tokyo sa première apparition olympique, a permis à l’Egypte d’occuper la 54e place au tableau des médailles grâce à la médaille d’or de la jeune karatéka. En fait, la médaille de Feryal est la seule médaille d’or obtenue par l’Egypte aux JO de Tokyo, la première médaille d’or obtenue par une fille égyptienne dans l’histoire olympique et la première médaille d’or depuis le titre olympique du lutteur Karam Gaber aux JO d’Athènes 2004. «
Je n’arrive pas à croire mon exploit, c’est incroyable, monter sur le plus haut degré du podium olympique et écouter l’hymne national retentir dans la salle. La joie me comble », a déclaré la championne olympique.
L’hymne national égyptien a retenti au Nippon Budokan, qui a accueilli les épreuves de karaté. Pour monter sur le plus haut degré du podium olympique, la jeune Egyptienne de 22 ans Feryal Ashraf a réalisé un parcours exceptionnel avec l’aide de son entraîneur Hany Keshta. Au premier tour, elle a fait partie du groupe B, qui regroupe les meilleurs karatékas du monde. Elle a débuté ses matchs du premier tour en battant la Chinoise Li Gong, distinguée par sa vitesse et sa technique, sur le score de 4-0, puis Feryal a continué son élan en battant la Suisse Elena Quirici. Ensuite, elle a été battue par l’Iranienne Hamideh Abbasali, mais après un nul à son 4e match de poule contre l’Algérienne Lamya Matoub, Feryal Ashraf s’est qualifiée pour les demi-finales pour assurer une médaille olympique, puisque les 4 premiers montent sur le podium.
« Le parcours de Feryal n’avait rien d’aisé, la concurrence entre les athlètes du groupe était féroce pour la qualification en demi-finales, mais Feryal avait l’atout de différence de points, et un nul en dernier match contre l’Algérienne était suffisant pour la qualification et la médaille, c’est pourquoi la technique était de jouer avec précaution », souligne Hany Keshta, entraîneur de la championne olympique. En demi-finales, les matchs ont été encore plus difficiles, Feryal a rencontré la championne du Kazakhstan, Sofya Berultseva, et grâce à la grande expérience de l’entraîneur égyptien, elle a remporté le match 5-4 après 2 points récoltés à travers le VAR. En finale, la jeune pharaonne a prouvé son niveau et qu’elle mérite bien le titre olympique après avoir contrôlé le match et battu la karatéka d’Azerbaïdjan Iryna Zaretska sur le score de 2-0.
Avant les JO, Feryal Ashraf était parmi les candidats pour une médaille olympique, mais l’or était comme un rêve. Cette jeune karatéka ne possède pas de grand palmarès comme ses coéquipières de l’équipe nationale, mais elle a prouvé son niveau après sa qualification pour les JO à travers la compétition la plus difficile, les éliminatoires mondiales qui se sont déroulées à Paris avant les JO. « Feryal est une karatéka très distinguée, elle est très talentueuse et elle possède une âme de fer avec beaucoup de détermination, ce sont les caractères de la championne olympique », confie Keshta.
C’est par pur hasard que cette jeune fille, qui joue sous le nom de l’Institut militaire, s’est lancée dans cette discipline à l’âge de 8 ans. Un jour, elle a vu l’entraînement du karaté et elle a demandé à sa mère de pratiquer ce sport. Depuis ses débuts, elle était très distinguée en remportant la médaille d’or au Tournoi du Caire. Après avoir rejoint la sélection juniors, elle a commencé à récolter les médailles. Son palmarès comporte une médaille de bronze aux Mondiaux juniors 2017, une médaille d’or aux Mondiaux juniors 2019, une médaille d’or aux Championnats d’Afrique 2020 et une médaille d’argent aux Jeux africains 2019. Plus un grand nombre de médailles en Premier League et en Series A, dont 2 d’or, 5 d’argent et 4 de bronze.
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