On s’est attendu à une revanche qui n’a finalement pas eu lieu. Pyramids FC a été tenu en échec sur le score vierge par le ténor marocain le Raja de Casablanca, dimanche 20 juin à domicile. Le nouveau riche club égyptien espérait bien venger ses défaites lors de la phase de poule contre le champion marocain afin de prendre une option pour la finale, mais il a été réduit au nul. Peut-être même un peu trop, vu que la bande de Abdallah Al-Saïd et Ramadan Sobhi semblait sous pression face à des adversaires qui ont montré beaucoup d’expérience et de sang-froid. L’entraîneur espagnol, Rodolfo Arruabarrena, a encore une fois fait tourner son équipe sans pour autant ni convaincre ni trouver sa bonne formule. « Aujourd’hui, il y avait certaines bonnes choses et d’autres moins bonnes. Nous avons une semaine pour travailler sur nos défaillances, et j’ai une grande confiance en mon groupe pour aller décrocher la victoire à Casablanca. Je choisis mes éléments et la méthode du jeu en fonction de l’adversaire et c’est quelque chose qui varie d’un match à l’autre », a dit Arruabarrena lors de la conférence de presse qui a suivi le match.

En effet, bien que le score soit vierge, c’est le Raja qui a pu créer un plus grand nombre de chances au cours de cette partie, et à domicile face à son public le dimanche 27 juin, il sera encore plus féroce. « La longue suspension du championnat et avant cela les infections au Covid-19 qui ont frappé l’équipe et qui nous ont forcés à une quarantaine nous ont grave­ment affectés. Aujourd’hui, nous n’avons pas concédé des buts et c’est quelque chose de bien, mais nous n’avons pas marqué non plus. Il faudrait trouver la balance ce dimanche pour assu­rer notre victoire. Nous avons de très grands joueurs avec d’immenses talents qui savent comment aborder ce genre de matchs, ils sont là précisément pour ces moments. Ce sera un match difficile, mais nous avons la qualité pour le franchir », a dit Hani Saïd, directeur spor­tif du club.