Le breaking

Le breakdance ou breaking est un style de danse urbaine qui a vu le jour aux Etats-Unis dans le quartier du Bronx à New York dans les années 1970. Les premiers adeptes étaient de jeunes Afro-Américains et Portoricains qui s’organisaient en équipe et s’affrontaient sous forme de duels dansés dans la rue. Les athlètes sont appelés « b-boys », « b-girls » ou « breakers », le « b » pour « break » (pause), car ils arrêtent leurs mouvements de danse pendant les pauses instrumentales d’une chanson. 32 b-boys et b-girls s’affronteront pour la première fois dans les Jeux Olympiques (JO) de Paris en 2024, en nombre égal (16 hommes et 16 femmes) dans 2 compétitions distinctes. 2 breakers se feront face : l’un exécutera ses mouvements le premier, puis son adversaire répondra. Les affrontements sont notés par des juges en fonction de la créativité, la personnalité, la technique, la diversité, la performance et la musicalité...

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L’escalade sportive

En 1985, un groupe de grimpeurs s’est réuni à Bardonecchia, près de Turin, en Italie, pour un événement appelé « SportRoccia », qui est devenu la première compétition d’escalade de difficulté organisée, dans laquelle les concurrents grimpent dans un temps limité. Au début des années 1990, il a été décrété que les événements internationaux se dérouleraient uniquement sur des infrastructures conçues à cet effet, sans que l’environnement naturel soit affecté. Le sport fera ses débuts olympiques à Tokyo en 2020. 40 athlètes au total se retrouveront à Tokyo, répartis en 2 groupes de 20. Ils concourront dans 3 disciplines : bloc, difficulté et vitesse. En difficulté, les athlètes tentent de grimper aussi haut que possible sur un mur mesurant plus de 15 m de hauteur et 6 m en devers dans un temps limité. En escalade de bloc, l’objectif est de surmonter le plus de difficultés sur une voie en effectuant le moins de tentatives possible sur des structures de 4,5 m de hauteur dans un délai fixé. L’escalade de vitesse consiste à atteindre le sommet d’un mur de 15 m de hauteur le plus rapidement possible. A Tokyo, chaque grimpeur concourra dans les trois disciplines, le classement final reflétant les résultats combinés. Le résultat de l’athlète dans chaque discipline se multiplie et le grimpeur ayant le plus petit nombre de points est déclaré vainqueur.

Le skate

Le skateboard a commencé aux Etats-Unis dans les années 1950. Il s’inscrit dans la culture underground alternative des années 1980, autour de valeurs de liberté, rébellion et recherche d’adrénaline. Sa pratique se développe au début des années 2000 et rencontre un fort succès auprès des jeunes. L’élite du skateboard mondial s’affrontera aux JO de Tokyo dans deux des disciplines les plus populaires du skateboard, le Park et le Street, où les athlètes devront réaliser les plus beaux tricks, répondant à des critères de technique, de style, de vitesse ou encore d’amplitude de leurs figures. Dans cette discipline, la hauteur et la vitesse de réalisation des figures pendant les sauts sont évaluées. Les athlètes sont notés sur 3 passages de 40 secondes. Le meilleur des passages est retenu pour définir le classement final. Le Street, lui, se déroule dans un décor reproduisant les éléments d’une rue, tels les escaliers, les rails à l’image du terrain de jeu originel des skateurs. Les athlètes sont jugés sur leur capacité à maîtriser leur planche au cours des deux courses de 45 secondes et 5 figures réalisées.

Le surf

Le surf est un sport nautique où un athlète glisse sur une vague avec une planche. Le Hawaïen Duke Kahanamoku, 3 fois champion olympique de nage libre, est le premier à avoir oeuvré pour que le surf soit intégré aux JO en 1920. Considéré comme le père du surf moderne, c’est à lui que l’on attribue la popularisation du surf à travers le monde. 40 athlètes également répartis entre hommes et femmes s’affronteront sur des shortboards sur la plage de Tsurigasaki, dans la péninsule de Chiba. Les surfeurs effectuent des manoeuvres sur une vague donnée. Ils sont notés par un jury de 5 juges en fonction de la difficulté, de la variété et du type de manoeuvres. Les surfeurs sont également jugés sur leur puissance, leur vitesse et leur flow pendant et entre les manoeuvres.

Source : AFP, Comité olympique international et site Web : www.paris2024.org