Le milieu expérimenté du Maroc, Mbark Boussoufa, a mené ses coéquipiers à une solide performance face à la Côte d'Ivoire. (Photo : Reuters)
Les Lions de l’Atlas marocains et les Fennecs algériens ont fait jouer leurs muscles lors de la phase de poule de la CAN, devenant de sérieux prétendants pour le titre de cette 32e édition. Certes, il y a l’Egypte, le pays hôte, qui a récolté un maximum de neuf points, mais la qualité de la performance montrée par l’Algérie et le Maroc ainsi que la difficulté des adversaires placent ces deux pays à un niveau supérieur. Lors de leur 2e journée, les deux voisins avaient des rendez-vous de poids, face au Sénégal et à la Côte d’Ivoire, deux grandes nations de foot.
L’Algérie de Djamel Belmadi a su dominer la rencontre face à une puissante équipe sénégalaise, perçue comme étant la meilleure formation d’Afrique (1-0, but de Youcef Belaïli), tandis qu’Hervé Renard a emmené le Maroc à la victoire face à ses anciens poulains ivoiriens (1-0, but de Youssef En-Nesyri). « Ces deux équipes ont montré de grandes qualités. Elles possèdent de bonnes individualités, mais aussi un grand sens tactique. C’est un peu la distinction des équipes nord-africaines, car on a vu l’Egypte aussi gagner. La Tunisie peut-être fait défaut au groupe. Mais on a vu le Maroc et l’Algérie face à des épreuves difficiles, et comment ils ont su maîtriser le jeu. Jusqu’à présent, ce sont les plus qui ont convaincu », a expliqué l’ancien international tunisien Hatem Trabelsi au micro de beIN sports.
En effet, les hommes de Belmadi ont su bloquer tous les mouvements de la bande de Sadio Mané, tandis que Riyad Mahrez, Ismaïl Bennacer (voir page 21), Sofiane Feghouli et Baghdad Bounedjah ont trouvé les failles dans la défense sénégalaise. « Il ne faut pas s’enflammer, ce n’est pas une finalité d’avoir gagné face au Sénégal, il faut rester concentré sur le reste de la compétition. Les ambitions ne sont pas revues à la hausse, nous avons toujours l’ambition d’aller le plus loin possible », a toutefois indiqué Mahrez.
Quant au Maroc de Hakim Ziyech, il donné du fil à retordre aux Eléphants ivoiriens qui, bien qu’ils possèdent des talents comme Pépé, Koffi Kodjia, Wilfred Zaha et Max Gradel, n’ont pas su revenir au score. « Ce n’est pas une histoire de noms seulement sur le terrain. Il faut voir la gestion technique sur la touche. Belmadi et Renard nous ont présenté deux bonnes équipes, avec des individualités qui se soudent et s’harmonisent pour le bénéfice du groupe. Ils savent comment gérer les matchs et pour moi, c’est ce qui a fait la différence et ce qui les place à un niveau supérieur des autres favoris », explique Waël Gomaa, ancien défenseur international d’Egypte. Potentiel de champions certes, mais tout reste à jouer sur le chemin vers le Stade du Caire le 19 juillet.
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