Zamalek à l'image de Hamdi Nagguez (gauche) a beaucoup souffert contre les Angolais. (Photo : Essam Choukri)
C’est un nouvel échec africain pour les Blancs. Dimanche, à l’occasion de la troisième journée des 8es de finale de la Coupe de la CAF, c’est Youssef Ibrahim, dit Obama, qui a sauvé, de justesse, Zamalek de sa deuxième défaite dans le groupe. Le joueur a égalisé pendant le temps additionnel alors que son équipe était menée 0-1 à domicile.
Zamalek a présenté une performance assez médiocre tout au long de la rencontre. L’équipe cairote avait pourtant besoin de remporter ce match pour améliorer sa place dans le groupe, suite à sa débâcle de 2 à 4 contre les Kényans de Gor Mahia, et son nul à domicile face aux Algériens de Nasr Hussein Dey.
Une performance qui ne colle pas avec le grand nombre de stars qui évolue au sein de l’équipe, et qui ne correspond pas non plus avec les résultats du club au niveau national, Zamalek étant en tête du championnat.
Une situation critique
C’est en effet assez surprenant de voir cette équipe, qui possède 5 titres de champions d’Afrique, occuper la dernière place dans son groupe avec deux points décrochés lors de 3 matchs et rater 7 points sur 9 possibles au total. Mathématiquement, Zamalek possède encore une chance de décrocher l’un des deux tickets qualificatifs du groupe, mais la tâche des Blancs s’avère ardue vu qu’ils n’ont plus droit à l’erreur lors des trois prochaines rencontres, dont deux jouées comme visiteur. « Je suis très déçu du résultat de la rencontre, mais on possède encore une chance de se qualifier au tour suivant. C’est nous qui avons choisi ce chemin difficile et c’est aux joueurs de confirmer qu’ils sont à la hauteur de leur mission ». Zamalek aura donc un rendez-vous assez compliqué contre Petro Atletico dimanche à Luanda dans un match qui sera marqué par l’absence du milieu international, Tareq Hamed, qui a reçu son second carton jaune à Alexandrie, et Mahmoud Abdel-Moneim, dit « Kahraba », suspendu par l’administration du club. Une semaine après, Zamalek accueillera les Kényans de Gormahia au stade de Borg Al-Arab à Alexandrie, avant de visiter l’Algérie la semaine suivante pour affronter Nasr Hussein Dey à l’occasion de la dernière journée. Il est clair que la mission des Blancs sera très difficile mais pas impossible. C’est aux joueurs de défendre leur réputation. Le ballon est dans leur camp.
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