Al-Ahram Hebdo : Comment évaluez-vous la performance de l’Egypte lors du Championnat du monde ?

Khaled Al-Awadi : L’expérience de la sélection au Mondial était tout à fait réussie. Notre premier objectif était de se qualifier pour le tour principal. Cette mission n’était pas facile vu le changement du système de qualification. Désormais, seules les trois premières équipes peuvent se qualifier au tour suivant, contre quatre lors des précédentes éditions. Et l’on a réussi malgré la puissance de notre groupe. Atteindre la 8e place était une grande surprise pour nous. Je remercie les joueurs et le cadre technique pour leurs efforts. Nous avons réalisé le meilleur résultat possible dans ce tournoi mondial. Nous sommes la seule équipe non européenne à avoir intégré le top 8 lors de cette édition. C’est un grand succès.

— Techniquement, quels sont les points forts et les faiblesses de la sélection qui sont apparus lors de ce Mondial ?

— Premièrement, l’équipe a beaucoup amélioré sa défense qui est apparue très solide. Les équipes adverses ont eu des difficultés face à notre défense solide. En attaque, l’équipe égyptienne a réussi finalement à surmonter le système de défense de 6-0. Ce schéma de défense, appliqué par la majorité des équipes européennes, était un vrai casse-tête pour l’attaque égyptienne. Mais l’Espagnol David Davis, directeur technique de l’Egypte, a trouvé la solution pour pénétrer cette défense. L’Egypte participait à taille égale contre des adversaires qui figurent parmi les grandes puissances de la discipline. On a joué de grandes rencontres contre la Norvège, le Danemark et la Suède. Ce qui n’était pas le cas dans les éditions précédentes, où l’Egypte a connu des défaites face à ces mêmes grandes puissances avec une différence de plus de 10 buts. Mais reste le manque de concentration dans les moments critiques, la plus grande faiblesse des Pharaons. On était très proche de battre la Suède, mais l’on a perdu la rencontre dans les deux dernières minutes tout comme contre la Norvège et le Danemark. Mais avec un peu de travail et d’expérience, le cadre technique pourra remédier à cette faiblesse.

— Etes-vous optimiste en ce qui concerne le sort des Pharaons lors du prochain Championnat du monde qui aura lieu en Egypte en 2021 ?

— Oui je suis très optimiste. Nous sommes sur la bonne voie. On possède une équipe jeune et prometteuse capable de concrétiser les ambitions des Egyptiens. Et la performance de l’équipe lors du Mondial en est la preuve. La fédération a ses plans pour préparer la sélection pour les prochains engagements et je suis sûr qu’on va réaliser de bons résultats lors de la prochaine période .