
L'Egypte a remporté le bronze en compétition par équipe dames.
Les Championnats du monde de karaté, qui se sont déroulés du 6 au 11 novembre à Madrid, en Espagne, se sont conclus par la grande victoire du Japon, qui a raflé 10 médailles, dont 4 d’or, 4 d’argent et 2 de bronze. L’Iran s’est classé 2e avec 7 médailles, dont 2 d’or, 1 d’argent et 4 de bronze, suivi par la France, 3e avec 2 médailles d’or, et l’Espagne, 4e avec 6 médailles, dont une d’or, 3 d’argent et 2 de bronze.
Pour la première fois depuis les Mondiaux de Paris en 2012, l’Egypte a perdu sa place dans le carré d’or. Les Egyptiens ont terminé la compétition à la 17e place, loin derrière les leaders. Avec seulement 3 médailles de bronze, ils réalisent la plus mauvaise performance égyptienne depuis 2004.
En effet, lors de la dernière édition des Mondiaux en Autriche, à Linz, l’Egypte avait pointé à la 4e place avec 5 médailles, dont une d’or, 2 d’argent et 2 de bronze. Et aux Mondiaux 2014, l’Egypte avait terminé 2e au tableau final des médailles, avec un total de 6 médailles, dont 3 d’or, 2 d’argent et une de bronze.
14 athlètes égyptiens — 8 hommes et 6 femmes — ont participé en kumité à ces 24es Championnats du monde à Madrid, ainsi qu’un homme et une femme en kata.
14 athlètes et seulement 3 médailles de bronze décrochées par les dames, qui sont l’ancienne championne du monde Gianna Farouk Lotfy, en catégorie 61 kg, Shaymaa Aboul-Yazid, en catégorie de +68 kg, et l’équipe dames en compétition par équipe.
Tokyo encore possible
Après 7 ans à la tête des Mondiaux, juniors et seniors, Gianna Farouk a perdu son titre. Un résultat logique, puisque la jeune karatéka avait arrêté la compétition pendant un an après son dernier titre mondial en 2016, ce qui a affecté son niveau. La meilleure karatéka égyptienne n’a repris les compétitions internationales qu’au début de cette année, et doit se contenter du bronze. « Mon objectif était une médaille d’or, mais la journée de la compétition était chargée et j’ai disputé plusieurs matchs sans repos, ce qui a affecté mon état physique. Je remercie tous ceux qui m’ont encouragée, surtout mon entraîneur spécial, Mohamad Abdel-Régal Gouda, qui m’a beaucoup soutenue, surtout dans les moments difficiles », confie la jeune athlète.
La plus grande surprise de ces Mondiaux est la médaille de bronze décrochée par Shaymaa Aboul-Yazid, en catégorie de +68 kg. Après avoir quitté les tatamis plusieurs années durant lesquelles elle s’est mariée et a eu deux enfants, elle a repris les entraînements au début de cette année avec un rêve : disputer Tokyo 2020, où le karaté sera pour la première fois une discipline olympique.
Les deux médaillées égyptiennes ont confirmé leur place dans la « Tokyo 2020 Standing », le classement qui permettra aux 4 meilleurs karatékas de chaque catégorie olympique de se qualifier directement pour le Japon.
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