Amr Mansi : Chaque édition est un nouveau défi. En ce qui concerne l’édition 2018, je suis fier d’avoir réussi à convaincre la Fédération internationale d’organiser une épreuve dames World Series. Il s’agit d’une grande réussite, pas seulement pour les organisateurs, mais pour toute l’Egypte.

Quant aux favoris, je crois que la finale hommes se jouera entre les Egyptiens Mohamed Al-Chorbagui et Ali Farag. Quant à la compétition dames, les Egyptiennes Nour Al-Cherbini et Ranim Al-Wélili pourraient s’affronter en finale.

— Depuis plusieurs années, l’Open de Gouna constitue un rendez-vous fixe du calendrier mondial de squash. Comment voyez-vous l’avenir de cet événement ?

— La continuité de ce tournoi est un vrai succès et m’incite à déployer un effort assidu pour arriver à l’organiser chaque année. Mais je ne cesse de donner une nouvelle valeur au tournoi et de relever de nouveaux défis. Au début, l’Open ne se composait que d’une épreuve hommes et d’un master. L’Open dames a été ajouté cette année. J’espère ajouter une compétition pour les juniors. Je travaille depuis longtemps dans ce sens, afin que l’Open de Gouna constitue un rendez-vous annuel pour tous les joueurs de squash de n’importe quelle catégorie d’âge, un grand festival de squash.

— Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées pour organiser cette édition ?

— De manière générale, réunir une grande somme de prix pour un sport comme le squash n’est jamais facile et représente toujours pour moi un grand défi. Lors de cette édition, la Fédération internationale m’a demandé d’augmenter le total des prix et je dois fournir 50000 dollars en plus. J’adresse donc un appel aux responsables du sport en Egypte et au ministère du Tourisme pour offrir un soutien financier à l’Open, qui contribuera à donner une bonne image de l’Egypte.