
Les basketteurs égyptiens rêvent de se qualifier pour le Mondial.
Les
pharaons avaient toujours réussi à se qualifier pour la Coupe du monde de basket-ball à travers la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Toutefois, cette année, la Fédération internationale de basket-ball a mis en oeuvre un nouveau système de qualifications, similaire à celui du football. Les sélections devront dès lors effectuer un parcours d’un an et demi pour se qualifier pour la Coupe du monde 2019 en Chine. Les 24, 25 et 26 novembre, les
Pharaons ont disputé la première phase de ces qualifications et ont réussi à se qualifier pour la deuxième étape. Lors de cette première phase, ils ont disputé 3 matchs : ils en ont gagné 2 — contre le Maroc et le Congo, respectivement sur le score de 67-63 et 65-61 — et perdu un, contre l’Angola, sur le score de 64-68. «
Notre groupe a réuni les équipes les plus fortes d’Afrique : l’Angola, championne d’Afrique en titre, est une équipe très expérimentée. Le Congo est une équipe parfaite, qui possède des joueurs professionnels talentueux, évoluant en Europe et aux Etats-Unis. Quant au Maroc, c’est une équipe qui jouit d’une grande harmonie, car ce sont les mêmes joueurs depuis une quinzaine d’années », explique Amr Aboul-Kheir, directeur technique de la sélection égyptienne.
L’Egypte accueillera la deuxième phase des qualifications, qui aura lieu au mois de juin 2018. Un fait qui facilitera la tâche de la sélection égyptienne, qui pourra disputer les matchs devant son public. Elle y affrontera 3 grandes équipes lors de cette phase : la Tunisie, la Guinée et le Cameroun. « La préparation pour la première phase n’était pas suffisante. On se préparera bien mieux en vue de la deuxième phase, en disputant des matchs amicaux internationaux. De même, l’équipe intégrera des joueurs professionnels évoluant en Europe et qui n’ont pas pu se joindre à nous lors de la première phase », indique Aboul-Kheir.
La rage de vaincre
Aboul-Kheir a pris la direction technique de la sélection il y a deux mois. Son objectif est de qualifier l’équipe pour la Coupe du monde 2019. Il avait notamment réussi à qualifier les Pharaons pour la Coupe du monde 1994, puis, 20 ans plus tard, pour la Coupe du monde 2014. Il entend créer une équipe jeune et capable de disputer la Coupe du monde 2019 en pleine forme. « L’important est que nous possédons actuellement une équipe pleine d’enthousiasme et qui a la rage de vaincre », souligne Aboul-Kheir.
La sélection égyptienne dépend essentiellement de jeunes joueurs, dont certains ont une expérience moyenne, tandis que d’autres, comme Ramy Guindi, sont expérimentés. Selon Aboul-Kheir, la sélection traverse une période difficile et pleine de défis, vu qu’elle doit retrouver une certaine harmonie après des changements d’effectifs. Aboul-Kheir se plaint en outre du niveau du Championnat national, qui est, selon lui, incapable de produire de bons éléments. Raison pour laquelle la Fédération égyptienne de basket-ball a changé son ancienne décision relative aux joueurs professionnels. « La fédération va permettre aux équipes d’acheter des joueurs professionnels, ce qui était interdit auparavant. Cela va influencer positivement le niveau des joueurs égyptiens », se réjouit Aboul-Kheir. Ce dernier, tout comme la Fédération égyptienne et les joueurs, est prêt à accomplir un nouvel exploit pour faire vibrer le public égyptien.
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