
La préparation médiocre explique les mauvais résultats de l'Egypte à la Coupe du monde.
Sans la moindre médaille, la Fédération égyptienne d’escrime a organisé une cérémonie de clôture impressionnante de la deuxième édition de la Coupe du monde de fleuret aux pyramides, cette place touristique qui a fasciné tous les participants. «
Après la réussite de la cérémonie de clôture de l’ancienne édition qui a eu lieu à Al-Qalaa, la Fédération égyptienne d’escrime a décidé d’organiser la cérémonie de clôture aux pyramides. C’était une surprise pour tout le monde », déclare Médhat Al-Bakri, directeur général de la sélection. Une façon de détourner l’attention sur la performance égyptienne médiocre ...
En fait, 120 fleurettistes de 30 pays ont pris part à cet événement. L’Egypte, avec une délégation de 30 fleurettistes dont le plus célèbre est le vice-champion olympique Alaa Aboul-Qassem (16e mondial). En individuel, l’Angleterre termine sur la première marche du podium grâce au fleurettiste Kruse Richard (4e mondial), suivie par l’Italie qui a occupé la 2e place grâce au fleurettiste Foconi Alessio (2e mondial). La troisième place, elle, a été partagée entre les Etats-Unis grâce au fleurettiste Imboden Race, et Hongkong grâce au fleurettiste Cheung Ka Long. Quant à la compétition en équipes, l’Egypte a réalisé sa meilleure performance en se classant 10e. La première place a été occupée par les Etats- Unis, suivis par la Russie. Et la troisième place a été départagée entre la France et l’Italie.
Alaa Aboul-Qassem déçoit
Tout cela sans l’Egypte. En effet, le bilan égyptien est très négatif avec l’élimination de tous les fleurettistes égyptiens dès les tours préliminaires, et la défaite de Alaa Aboul- Qassem dès son premier match. Exclu des tours préliminaires car il occupe le top 16 du classement mondial, Aboul-Qassem a disputé son premier match au stade de 64e de finale
. Mais il a mal commencé son parcours car il a été battu par l’Allemand Kleibrink Benjamin (49e mondial) avec un score de 11-15. Il a été classé 37e au tableau du classement final, alors que lors de l’ancienne édition, il a été classé 9e. Il s’agit d’une vraie déception pour Alaa qui a perdu devant un athlète qui occupe un ranking plus inférieur que lui. « Il était clairement en dessous de son niveau, même s’il avait réalisé une saison assez positive en se classant 11e à la Coupe du monde de Paris en janvier 2017. En mars 2017, il a terminé 9e au Grand Prix de Californie. Ensuite, il obtient en juin dernier son 6e titre africain consécutif aux Championnats d’Afrique », assure Al- Bakri. Selon lui, Alaa a raté le coche, car il avait besoin de plus d’attention de la part de l’Etat. « Un champion comme Alaa a besoin d’effectuer de 4 à 5 stages et disputer au moins 10 tournois pendant la saison. Mais vu l’arrêt de toutes les activités sportives à cause de la crise financière, Alaa n’a pu effectuer qu’un seul stage en France grâce à un sponsor, ce qui est insuffisant », ajoute-t-il. Quant aux autres fleurettistes égyptiens, ils n’ont pas pu réaliser de bon classement vu la dureté de la concurrence. A noter que la compétition était très rude face à l’Angleterre, l’Italie et les Etats-Unis. Ces pays possèdent des champions au palmarès impressionnant. Par exemple, il y avait le fleurettiste anglais Kruse Richard qui avait raflé la médaille d’or lors de cette Coupe du monde. Il est médaillé à plusieurs reprises aux Championnats d’Europe.
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