Al-Ahram Hebdo : Conserver votre titre de championne du monde sera-t-il une mission facile lors de cette édition des Championnats du monde de Gouna ?
Nour Al-Cherbini : A vrai dire, ça va être une mission difficile. Actuellement, les niveaux sont très proches. Cependant, je vais faire de mon mieux pour défendre mon titre. Il est plus difficile de rééditer un exploit que de le réaliser. Plusieurs joueuses vont être très dangereuses, comme par exemple l’Anglaise Laura Massaro, la Malaisienne Nicol David et l’Egyptienne Ranim Al-Welili. Il ne s’agit pas uniquement d’une compétition où la concurrence est très forte, mais ici, toutes les joueuses, même celles qui ne figurent pas dans le top 10, disputent ce tournoi avec les yeux fixés sur le titre. Chaque match devient alors une compétition à part entière.
— Que représente pour vous le fait de disputer les Championnats du monde sur le sol égyptien ?
— Il y a des joueuses qui ne préfèrent pas jouer devant leur public, car cela leur rajoute du stress. Pour ma part, je suis vraiment contente de disputer cette compétition en Egypte. J’avais, depuis longtemps, l’espoir de pouvoir participer à un Open dames à Gouna comme celui des hommes, tenu depuis 2010. L’endroit où se joue la compétition est merveilleux. J’aime voir les touristes qui passent pour suivre les matchs dans les cours en plexiglas. Ce rendez-vous sportif est une belle promotion pour le squash et pour l’Egypte en général.
— Après les Championnats du monde, quels seront vos prochains objectifs ?
— Il reste deux importants tournois à jouer avant la fin de la saison 2017. Ensuite, je vais me reposer physiquement et mentalement, et puis j’entamerai ma préparation pour la saison prochaine pleine d’énergie et de détermination.
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