La salle couverte de Tiba dans le gouvernorat de Louqsor accueillait, du 14 au 19 février, la 4e édition du Tournoi international d’Egypte. Ce tournoi figure au calendrier de la Fédération internationale de taekwondo, dans la catégorie G2 qui offre 20 points à chaque médaillé d’or. Des points qui sont très importants au début de la saison pour améliorer le classement mondial des Egyptiens qui ont bien profité de cette compétition à domicile.
Les Pharaons ont dominé le tournoi en remportant 20 médailles dont 4 d’or, 4 d’argent et 12 de bronze. Ainsi, l’Egypte a terminé à la première place chez les hommes et chez les dames.
« Notre résultat est excellent surtout que c’est la première compétition qui réunit les athlètes après les Jeux Olympiques (JO) de Rio 2016. Ce résultat réalisé après 3 semaines d’entraînement seulement est considéré comme un vrai exploit et un bon signe pour l’avenir », déclare Mohamad Chaaban, superviseur général de la sélection nationale et membre au conseil d’administration de la Fédération égyptienne.
Les vedettes égyptiennes, qui ont remporté des médailles d’or, sont le champion d’Afrique, Moaz Nabil (54 kg), le médaillé olympique junior, Seif Eissa (74 kg), Mohamad Aymane (+87 kg) et la jeune Nour Hussein (49 kg). Les lauréats d’argent sont Tamer Abdel-Moneim (63 kg), âgé de 43 ans, surnommé le Hadari du taekwondo, qui a réalisé la plus grande surprise de la compétition, Youssef Al-Qinawi (58 kg) et les filles Mayssoune Ihab (73 kg) et Radwa Réda (53 kg). Tandis que 12 athlètes ont remporté des médailles de bronze.
167 athlètes de 25 pays
L’Egypte a participé à ce tournoi avec une équipe complète composée de 8 hommes et 8 dames. Mais certains clubs égyptiens ont engagé des athlètes à cette compétition individuelle. En tout, le tournoi a vu la participation de 167 athlètes représentant 25 pays. « La participation de 25 pays au premier rendez-vous après les JO représente un grand succès pour la compétition. Il faut savoir que plusieurs tournois internationaux ont été annulés cette année de peur d’une participation médiocre, car durant l’année qui suit les JO, la plupart des sélections préfèrent offrir un peu de repos à leurs athlètes », souligne Wéssam Al-Ghamri, directeur du tournoi.
En fait, cette édition du Tournoi international d’Egypte a témoigné d’une organisation parfaite avec des nouveautés jamais vues dans des compétitions similaires. « Notre but était de prouver à la Fédération internationale de taekwondo que l’Egypte peut organiser une compétition d’un niveau international, comme les Grands Prix et les Championnats du monde. Nous avons réussi grâce aux efforts des responsables de la Fédération égyptienne dont Ahmad Sultane et Hatem Kamal, surtout le président, Mohamad Ali Abou-Zeid, qui a payé de sa poche pour construire un court olympique au milieu de la salle », affirme Al-Ghamri.
Un tournoi réussi
Le tournoi a réussi sur le plan de l’organisation et sur le plan technique. L’encadrement technique de la sélection, conduit par l’Espagnol Rosendo Alonso, a pu évaluer le niveau des athlètes égyptiens. Quelques taekwondoïstes ont fait leurs preuves et d’autres ont échoué à réaliser leurs buts. Il faut savoir que plusieurs athlètes ont été blessés avant la compétition. La médaillée de bronze aux JO de Rio, Hédaya Malak, était la grande absente de la compétition. « Le Tournoi international d’Egypte était un bon test pour évaluer le niveau de l’équipe égyptienne. Aujourd’hui, nous pouvons continuer notre trajet. Cette saison, notre but principal sera de remporter des médailles aux Championnats du monde qui auront lieu en juin prochain en Corée du Sud », conclut Mohamad Chaabane.
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