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Diaa Al-Sayed, l’entraîneur adjoint des Pharaons: « Nous déployons des efforts colossaux pour réaliser le rêve de la Coupe du monde »

Karim Farouk, Lundi, 01 avril 2013

Football. L’entraîneur adjoint de la sélection, Diaa Al-Sayed, revient sur la victoire contre le Zimbabwe 2-1, mardi 26 mars, qui rapproche les Pharaons de la Coupe du monde 2014.

Diaa Al-Sayed
(Photo: Reuters)

Al-Ahram Hebdo : Après la victoire contre le Zimbabwe la semaine dernière et le nul avec la Guinée et le Mozambique, peut-on dire que l’Egypte a un pied dans la phase finale ?

Diaa Al-Sayed : Je ne peux pas dire cela. Il est vrai que nous avons joué trois rencontres et remporté le maximum de neuf points, mais rien n’est encore joué. Nous avons cinq points d’avance sur notre plus proche adversaire. Il nous reste encore trois matchs à jouer. Donc, mathémati­quement, tout reste à faire surtout que nous avons deux rencontres à l’extérieur. Mais je peux dire que nous sommes à mi-chemin de la Coupe du monde. Il faudra pour­suivre cette cadence pour se placer en tête du groupe.

— En dépit de la victoire 2-1, la performance n’était pas convain­cante pour beaucoup d’observa­teurs. Qu’en pensez-vous ?

— Avec tout mon respect aux cri­tiques, je crois que notre prestation était très convaincante. D’abord, nous avons remporté le match et c’est l’essentiel pour moi. Ensuite, côté statistiques, nous avons dominé la rencontre avec un pourcentage de possession de la balle de 71 %. Nous avons mené 21 attaques contre 2 seulement pour le Zimbabwe. C’est une performance très satisfaisante en ce qui me concerne, mais les gens ne sont pas de mon avis, car le score n’était pas grand. Si on avait marqué plus de buts, les avis auraient été différents.

— Justement à propos de l’at­taque et vu le nombre d’opportu­nités perdues, est-ce que l’équipe souffre au niveau offensif ?

— Non, je ne pense pas. Nous avons pu créer de nombreuses oppor­tunités. Et même si le but de la vic­toire était sur un penalty, il est le résultat d’une faute suite à un face-à-face avec le gardien. Dans ce match, certains joueurs étaient sous pression, ce qui a affecté leur performance. De même, nous avons buté à deux reprises sur la barre transversale, une fois la tête d’Abou-Treika et l’autre fois le tir de Mohamad Salah. Dans de tels cas, tu ne peux rien reprocher à ton joueur. Mais par exemple, nous avons marqué 3 buts contre la Guinée à l’extérieur. Au total, on compte 7 buts en 3 rencontres, et c’est un chiffre assez élevé.

Coupe du monde
(Photo: Reuters)

— Après le match, le sélection­neur Bob Bradley a parlé de difficultés, tandis que l’entraî­neur des gardiens, Zaki Abdel-Fattah, a parlé d’un « complot » contre la sélection. Pouvez-vous nous éclairer ?

— Je ne veux pas ouvrir ce débat de nouveau. L’affaire est classée pour moi. Il faut éviter ce genre de perturbations inutiles afin de nous concentrer sur la phase à venir. Bien sûr qu’il y a des problèmes. Et tout le monde sait que l’arrêt de la compéti­tion a eu un effet négatif sur la prépa­ration du groupe et la forme des joueurs. C’est une année exception­nelle. Nous faisons des efforts colos­saux pour réaliser le rêve de la Coupe du monde.

— Bien que vous ayiez essayé de nombreux joueurs lors des der­niers mois, aucune nouvelle figure n’a intégré le groupe …

— Nous avons convoqué 61 joueurs tout au long des derniers mois. Notez que les compétitions domestiques étaient suspendues et que le seul moyen de voir les joueurs à l’exercice c’est de les avoir sous la main. On faisait un travail quotidien, comme dans un club, pour préparer les joueurs physiquement et techni­quement. On a donné la chance à tous les éléments, mais c’est à eux de prouver leurs qualités et leur mérite pour jouer en sélection. Le but des matchs amicaux était de les tester. Alors que pour d’autres, il s’agit d’acquérir l’expérience nécessaire afin d’intégrer le groupe à l’avenir.

— Votre programme de prépara­tion pour le match retour contre le Zimbabwe est-il prêt ?

— Pas encore, on attend qu’une date soit fixée pour qu’on puisse nous organiser. La notification devra se faire soixante jours avant la ren­contre. Je pense que nous la rece­vrons dans les quelques jours à venir. Nous aurons la même préparation pour les deux rencontres contre le Zimbabwe et le Mozambique, les­quelles se joueront à un intervalle de deux semaines.

— Il y a un calendrier chargé pour le Championnat national, notamment lors des matchs retour, qu’allez-vous faire ?

— Certes, le calendrier est char­gé. Comme je vous ai dit, c’est une année exceptionnelle, que ce soit au niveau du système de la compé­tition ou au niveau du calendrier qui est surchargé. C’est un vrai problème pour nous, mais les entraîneurs des clubs se plaignent aussi. Hossam Al-Badri (entraî­neur d’Ahli) affirme que ses joueurs ne peuvent pas récupérer par manque de temps. On tentera d’arranger cela afin de ne perturber ni nos plans ni ceux du Championnat.

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