Ahli célèbre son premier titre africain. (Photo : Mohamad Moustapha)
Le club Ahli a célébré vendredi son premier sacre continental en remportant le Championnat d’Afrique des clubs champions, qui s’est achevé la semaine dernière au Caire aux dépens de la formation angolaise de Recreativo de Libolo. Par cette victoire, Ahli a arraché le titre aux clubs angolais géants qui monopolisaient le titre depuis de longues années. Dix clubs africains ont pris part à ce championnat. En finale, les Rouges ont battu leurs rivaux 68-66 lors d’une rencontre très disputée entre les deux équipes expérimentées. Il s’agit du premier titre africain pour Ahli, alors que la formation angolaise espérait remporter son deuxième titre qu’elle avait déjà remporté en 2014. A noter que c’est la 5e fois qu’un club égyptien remporte le titre. En 1987, le club d’Alexandrie Al-Ittihad avait remporté le titre, suivi par le club Zamalek en 1992. En 1994 et 1996, le club Guézira s’est adjugé le titre. Et après 10 ans de passage à vide, le club Ahli a pu pour la première fois arracher le titre africain.
Ahli a débuté la compétition en remportant tous les matchs des premiers tours. Ahli faisait partie du groupe A qui comprenait 4 clubs, à savoir le Club Africain (Tunisie), Kanos Pillars (Nigeria), Adesba (Cap-Vert) et Primeiro de Agosto (Angola). La concurrence était très rude face à Primeiro de Agosto (Angola) et au Club Africain vu que ce sont deux équipes très fortes qui possèdent des joueurs très expérimentés. « Lors du premier tour, Ahli a remporté les 4 matchs, et ce, malgré la forte concurrence des clubs angolais et tunisien. En fait, le club angolais de Primeiro de Agosto a été couronné 8 fois champion des clubs africains depuis 2002, dont 4 consécutivement entre 2007 et 2010. Quant au club tunisien, il possède 2 joueurs qui évoluent dans des clubs étrangers, ainsi que 6 autres qui jouent dans des clubs angolais considérés comme les clubs les plus puissants du continent africain », explique Tareq Khaïri, directeur technique du club Ahli.
Rude concurrence
La concurrence est devenue encore plus rude en demi-finales, car les joueurs d’Ahli devaient faire face à une formation de très haut niveau, à savoir la formation nigériane de Kano Pillars. « C’était un match très fort. Les joueurs ont très bien joué et ont pu survoler la rencontre en la remportant sur le score de 71-65 », ajoute Khaïri. En finale, Ahli a fait sa deuxième rencontre avec le club angolais Recreativo de Libolo. « Ce match décisif était très fort, surtout que ce club possède une attaque et une défense très fortes. Mais le bloc d’Ahli était tellement bon que la formation angolaise avait beaucoup de difficultés à le franchir. En outre, contrairement à l’équipe égyptienne, les Angolais manquaient d’homogénéité et d’esprit d’équipe », confie Khaïri. Selon lui, l’un des critères qui a contribué à la victoire est la diversité des joueurs et leurs âges au sein de l’équipe. « Bien que d’autres clubs possèdent des techniques de jeu meilleures, mais notre équipe a pu réaliser cet exploit, car j’ai assumé toute la responsabilité de former une équipe qui renferme des joueurs expérimentés âgés de plus de 30 ans, et d’autres plus jeunes très talentueux et qui possèdent une grande vitesse sur le terrain. J’ai pu tirer profit du talent et de la puissance physique des jeunes et de l’expérience des grands », explique-t-il.
En fait, disputer la compétition à domicile était également un grand avantage pour le club dans sa mission face aux géants continentaux. « Jouer sur le terrain de notre club et devant notre public était un grand atout pour nous. Nous étions à l’aise devant notre public qui nous a beaucoup encouragés, surtout à la fin des matchs lors desquels nous avions besoin de son soutien pour marquer des buts décisifs », conclut Moustapha Al-Chaféi, joueur du club Ahli.
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