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Mission difficile pour les Blancs

Mohamed Mosselhi, Mardi, 18 octobre 2016

Battu 0-3 face aux Sud-Africains de Sundowns au match aller en finale de la Ligue des champions d’Afrique, Zamalek a une mission extrêmement difficile pour le match retour dimanche à Borg Al-Arab à Alexandrie.

Mission difficile pour les Blancs
La lourde défaite de Zamalek est claire sur le visage d'Ayman Hefni. (Photo : AFP)

Zamalek a subi une défaite de 0-3 face à Sundowns lors de la finale aller de la Ligue des champions d’Afrique. Une lourde défaite qui risque d’anéantir les chances des Blancs de décrocher le titre afri­cain, un titre qu’ils n’avaient pas obtenu depuis 2002. Le rêve blanc a tourné au cauchemar à Pretoria. Zamalek a encaissé deux buts à la pre­mière mi-temps avant d’encaisser un troisième au début de la seconde. « Nous avons commis un grand nombre d’erreurs inacceptables dans une rencontre aussi importante que la finale », a déclaré Moëmen Soliman, directeur technique de Zamalek, après la rencontre. « Je vais faire mon maximum afin de remédier aux faiblesses de l’équipe avant le match retour surtout qu’on possède encore une chance », ajoute-t-il. Prié de combler son retard de trois buts, Zamalek aura une mission très difficile, voire impossible au match retour. Mais le jeune entraîneur de l’équipe n’a pas perdu tout espoir, refusant le pessimisme qui s’est emparé du club depuis la défaite du match aller. Il vient de rappeler à ses joueurs leur performance héroïque face aux Tunisiens de l’Etoile du Sahel l’année dernière, quand ils étaient sur le point de faire un retour historique en demi-finales de la Coupe de la CAF. Humilié 1-5 à l’aller, Zamalek, qui a dû jouer à 10 après un carton rouge de son défen­seur Ali Gabr, avait besoin d’un but supplémen­taire pour se qualifier pour la finale. Une victoire de 3-0 au retour a permis à l’équipe de sortir la tête haute de la compétition continentale. De même, Zamalek a vécu une situation similaire lors de la demi-finale face à la formation maro­caine de Wydad de Casablanca. Malgré une large victoire de 4-0 à domicile au match aller, Zamalek était très proche de quitter la compéti­tion lors du match retour à Casablanca. Un but de l’attaquant nigérian de l’équipe, Stanley Ohawuchi, a sauvé les Blancs, menés 5 à 1, d’une humiliante défaite et leur a permis de se qualifier de justesse pour la finale. « Le monde du football ne connaît que les efforts déployés sur le terrain. J’ai demandé aux joueurs d’ou­blier le résultat de l’aller et de se concentrer sur le retour, et je suis sûr qu’ils seront tous à la hauteur de leur mission. Notre mission n’est pas facile, mais en même temps, elle n’est pas impossible », assure Soliman.

Redresser la barre

Théoriquement, Zamalek possède encore une chance de remporter le titre mais pour la conserver, Soliman doit redresser la barre de l’équipe, surtout en ce qui concerne sa défense, car prendre un but à Alexandrie rendra la mis­sion impossible pour les Blancs. Les deux dernières rencontres ont confirmé les difficul­tés défensives de l’équipe. Le trio d’attaque sud-africain a pu se démarquer à plusieurs reprises dans la surface créant une vraie menace pour le gardien international de l’équipe, Ahmad Al-Chennawi, dont la partici­pation au match retour est incertaine en raison de sa blessure à l’aller. Côté offensif, Soliman aura aussi un grand travail à faire avec son quatuor offensif, à savoir Bassem Morsi, Ayman Hefni, Mahmoud Abdel-Razeq dit « Chikabala » et Stanley Ohawuchi, surtout en ce qui concerne la coopération entre eux. Malgré leurs grands talents, ces quatre atta­quants étaient presque absents tout au long du match aller. Mais au match retour, ce quatuor sera prié de faire la différence. « Il n’y aura pas de place à l’erreur lors de la rencontre de dimanche. La concentration doit être au maxi­mum pour les onze joueurs de l’équipe. Je ne peux pas faire de pronostics concernant le résultat de la rencontre. Mais on a vécu un jour très difficile à Casablanca, et je suis sûr que Sundowns va voir un jour pareil à Alexandrie, dimanche », indique le directeur technique de Zamalek. Ce dernier, qui est maintenant sous le feu des critiques, n’a pas droit à l’erreur, sur­tout que le résultat de la rencontre déterminera son avenir avec l’équipe.

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