La sélection est en camp fermé pour bien se préparer aux JO.
Neuf haltérophiles représenteront l’Egypte lors des JO de Rio de Janeiro 2016, 6 hommes et 3 filles. La liste finale sera annoncée en mai prochain. Actuellement, la sélection, qui comprend 12 haltérophiles, est en préparation pour choisir les 9 qui iront à Rio.
Les 12 haltérophiles sont Ahmad Saad (62 kg), Mohamad Ihab (77 kg), Tareq Yéhia (85 kg), Ezzeddine Sabet (85 kg), Ragab Abdel-Hay (94 kg), Gaber Farhane (105 kg), Ahmad Abdel-Aziz (+105 kg), Mohamad Ehssan (+105 kg). Les 4 dames sont Israa Al-Sayed (63 kg), Sara Samir (69 kg), Samar Saïd (75 kg) et Chaïmaa Khalaf (75 kg). « Durant cette période de stage, on va effectuer des tests pour choisir parmi les 12 haltérophiles les 9 qui vont aller à Rio. Les haltérophiles seront choisis chacun selon ses records qui seront ensuite comparés aux records internationaux », explique Khaled Al-Qorani, directeur technique de la sélection nationale.
Les haltérophiles ont été qualifiés à travers le classement final de deux Mondiaux : en 2014 au Kazakhstan, et en 2015 aux Etats-Unis cumulés. Grâce à une 6e place chez les hommes et une 9e place chez les dames au classement final, l’Egypte s’est qualifiée avec 6 hommes et 3 dames, comme aux JO de Londres 2012. En fait, le système de qualification de l’haltérophilie s’obtient de manière collective. Ainsi, les nations récoltent des points à travers le classement de leurs haltérophiles aux deux Mondiaux disputés avant les JO. « Les pays qui se classent entre la 1re et la 6e place peuvent disputer les JO avec une équipe complète. Tandis que ceux qui se classent entre la 7e et la 13e place iront aux JO avec 5 haltérophiles », explique Al-Qorani.
L’haltérophilie est la première discipline en Egypte qualifiée pour les JO. La Fédération a prévu une préparation exceptionnelle en vue de cet événement majeur. Les haltérophiles égyptiens ont commencé leur stage au mois de février au Centre olympique. « Les 12 haltérophiles suivent un rythme de vie stricte avec des heures de repas et de sommeil précises. L’entraînement se déroule dans un camp fermé en vue d’une concentration optimum. Il y a 2 séances par jour, de 3 heures chacune », explique Al-Qorani.
Quant aux stages à l’étranger, la sélection a décidé d’en effectuer 3. « Le premier stage à l’étranger se déroulera aux Emirats pendant le mois en cours et durera un mois. Le deuxième sera d’un mois aussi et aura lieu au Pakistan. Un troisième stage se déroulera à Rio, un mois avant les JO », assure Mohamad Al-Dib, entraîneur de l’équipe.
Remporter une médaille aux JO de Rio de Janeiro s’annonce difficile, car la concurrence sera grande, mais cet objectif n’est pas impossible. Selon l’encadrement technique, la concurrence sera féroce à Rio, mais les Egyptiens ont la chance de jouer pour une médaille. « Nous avons des chances de remporter une médaille. A Londres, malgré une préparation médiocre et l’annulation de tous les stages à l’étranger à cause de la révolution de 2011, les haltérophiles ont réalisé une très bonne performance, et plusieurs d’entre eux étaient sur le point de décrocher une médaille. Je pense que cette année, nous pouvons faire mieux, puisque les haltérophiles sont plus concentrés et mieux préparés », explique Al-Dib. A noter que la meilleure performance de l’haltérophilie égyptienne à Londres était une 4e place réalisée par Tareq Yéhia (85 kg). Ibrahim Ramadan (77 kg) s’est classé 5e. Chez les dames, la performance était également bonne. Abir Abdel-Rahmane (75 kg) et Nahla Ramadan (+ 75 kg) se sont classées 5es. L’Egypte vise une médaille de bronze vu que l’or et l’argent sont hors de sa portée. « La Chine est la nation la plus forte dans cette discipline. Et la concurrence sera très serrée entre elle et la Russie. Nos haltérophiles jouent pour la médaille de bronze, puisque dans la plupart des catégories, l’or et l’argent sont monopolisés par les grandes nations de la discipline comme la Chine, la Russie, la Biélorussie et l’Iran », conclut Al-Dib.
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