Magdi Sélim, directeur du tourisme interne.
Al-Ahram Hebdo : Où en sommes-nous dans le tourisme interne ?
Magdi Sélim: Le tourisme interne ou national est un trésor pour le pays. Il sera la base principale dont dépendra le tourisme au cours des prochaines années. Ce genre de tourisme doit prendre la place qu’il mérite.
Aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie. Nous avons dépassé la première étape, celle des promotions touristiques, et les chiffres prouvent que les Egyptiens réagissent bien à ces initiatives. Le tourisme est sur la bonne voie.
L’objectif est d’arriver dans deux ans à ce que le tourisme interne compte pour 40 % du total. Les 60% restants représentant les étrangers.
— On a l’impression que le touriste interne n’est utile qu’en temps de crises...
— Bien sûr que non! On doit se baser sur ce genre de tourisme toute l’année, lors des crises comme lors des moments de prospérité touristique. Les statistiques de l’Organisme mondial du tourisme prouvent l’importance du tourisme interne dans l’économie nationale.
— Comment le promouvoir et quels problèmes y sont-ils liés ?
— L’initiative « L’Egypte dans nos coeurs » est un bon projet et permet aux Egyptiens de voyager en profitant d’offres spéciales. Ces voyages sont subventionnés par le ministère du Tourisme. Les écoles et les universités seront notre nouvel objectif. Il faut montrer aux écoliers et aux étudiants la richesse de notre patrimoine.
Quant aux problèmes, ils sont divers. Plusieurs hôtels et sites touristiques se sont plaints du comportement des visiteurs égyptiens. Il faut plus de conscience pour maintenir propres et intacts les plages et autres sites d’intérêt.
Par ailleurs, l’augmentation des prix du carburant aura un impact direct sur les prix des prestations hôtelières. Il est certain que les prix augmenteront.
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