La délégation touristique égyptienne participant à la foire touristique ITF Bratislava en Slovaquie a saisi l’occasion et a visité la capitale autrichienne Vienne, située à 60 kilomètres seulement de Bratislava. « Le marché autrichien est très important pour le tourisme en Egypte. Malgré les troubles politiques qui ont frappé le pays au cours de la seconde moitié de 2013, l’Autriche est classée sixième dans la liste des plus grands marchés exportateurs du tourisme en Egypte avec plus de 180 000 touristes », explique Nabila Al-Banhawi, conseillère touristique égyptienne en Autriche, en Slovaquie et en Hongrie. En fait, au cours de la dernière décennie, les voyages d’Autrichiens en Egypte ont connu une croissance continue. En 2010, près de 300 000 Autrichiens ont visité l’Egypte. L’objectif de cette visite était de s’entretenir avec les tour-opérateurs autrichiens, afin de connaître leur position vis-à-vis du tourisme en Egypte suite aux derniers incidents qui ont eu lieu et de promouvoir le mouvement du tourisme autrichien vers l’Egypte. La plupart d’entre eux ont rassuré les responsables égyptiens que les agences de voyages autrichiennes comptent poursuivre l’organisation des voyages en Egypte, notamment vers la mer Rouge. « De grandes agences de voyages comme Tui, ITI et Nickerman organisent des programmes spéciaux pour l’Egypte. Elles ne se contentent pas des destinations balnéaires qui se trouvent sur la mer Rouge. Elles essayent aussi d’organiser des voyages en Haute-Egypte, notamment à Louqsor et Assouan », explique Anthony Hobkinzi, tour-opérateur autrichien.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Egypte à Vienne, Khaled Chamaa, a souhaité le retour à la normale du nombre de touristes autrichiens le plus vite possible. « On coordonne avec les tour-opérateurs autrichiens afin de relancer le mouvement du tourisme autrichien vers l’Egypte dans le but d’atteindre en 2014 les taux d’affluence de 2010, surtout avec l’exécution de la feuille de route égyptienne et la restauration de la stabilité et de la sécurité dans le pays », conclut Chamaa .
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