« C’est une considérable réussite d’inscrire un dossier partagé par 10 pays arabes. Une réussite intervenue après deux ans d’efforts déployés par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) », souligne Névine Al-Kilani, ministre égyptienne de la Culture. Dix pays arabes ont travaillé sur ce dossier commun. Il s’agit de l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Soudan, la Mauritanie, la Palestine, l’Iraq, le Yémen et l’Arabie saoudite.
(Photo : Doaa Elhami)
La gravure sur métaux, que ce soit l’or, l’argent ou le cuivre, est un métier qui se transmet d’une génération à l’autre depuis des milliers d’années. Cet art produit des oeuvres variées comme les bijoux, les ustensiles de maison à l’exemple des assiettes, des cafetières et des plateaux ornés de motifs décoratifs floraux et géométriques, de scènes représentatives ou de portraits de Toutankhamon, d’Isis ou bien de la Vierge Marie allaitant l’Enfant Jésus ou encore de versets du Coran. Ces oeuvres sont parfois colorées ou incrustées de pierres semi-précieuses. L’inscription de l’art de la gravure sur métaux dans le registre de l’UNESCO encourage la préservation voire l’amélioration de ce savoir-faire précieux et le protège de toute dégradation.
(Photo : Doaa Elhami)
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