Al-Ahram Hebdo : Après les précédents plans de développement du parc zoologique de Guiza, qu’apportera ce nouveau projet ?
Mohamed Al-Qerch : Le parc zoologique de Guiza va subir un plan de développement global pour figurer à nouveau parmi les plus grands jardins du monde, comme il était lors de sa création. Le Zoo de Guiza était alors classé 3e après celui de Londres et de Berlin. Donc, on cherche non seulement à rendre à « La perle de la couronne des zoos d’Afrique » son ancien éclat, mais aussi à ce qu’il devance ses pairs.
— L’idée d’en faire un parc à ciel ouvert a suscité un important débat. Les préoccupations soulevées ont-elles été prises en compte ?
— D’après les directives présidentielles, et suite aux réunions du président Abdel- Fattah Al-Sissi avec plusieurs ministres, dont celui de l’Agriculture et de la Bonification des terres, un plan global de développement a été discuté, afin de préserver les éléments historiques et architecturaux des deux parcs : le zoo et le jardin d’Al-Orman, ainsi que leurs espèces végétales et animales. C’est un grand projet qui attire l’intérêt de tout le gouvernement et vise à rivaliser ses homologues en tant que l’un des zoos les plus prestigieux du monde.
Nous voulons récupérer notre accréditation auprès de l’Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA), perdue depuis 2004. C’est pourquoi nous devons respecter les normes environnementales mondiales. Notre priorité est de conserver le caractère architectural et historique des deux parcs tout en augmentant l’efficacité des services présentés, en offrant plus de lieux commerciaux et de divertissement et en élargissant les espaces verts. Le plan du développement comprend aussi l’amélioration des soins vétérinaires et la formation de travailleurs spécialisés.
— Le zoo verra-t-il l’arrivée de nouvelles espèces animales ? Et qu’en estil du prix des billets ?
— C’est un développement général et total qui va combler toutes les lacunes, y compris la question de la mort de certains animaux. Quant aux prix des billets, le parc zoologique et celui d’Al-Orman accueillent des citoyens de tous âges et tous bords, ils doivent donc être à la portée de tous.
— Y aura-t-il une collaboration entre différents ministères pour l’exécution de ce plan ?
— Tous les ministères coopèrent, mais en principe, c’est le ministère de la Production militaire qui se charge de la direction de l’ensemble du projet. Il collabore avec tous les côtés (égyptiens ou étrangers), dont le secteur privé, non seulement dans le plan de développement, mais aussi dans la gestion et l’exploitation du parc.
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