La décision a été prise après l’approbation du comité permanent des antiquités égyptiennes dépendant du ministère du Tourisme et des Antiquités, en coopération avec l’Organisme de génie des forces armées. C’est l’égyptologue français George Legrain, à la tête de la Direction des travaux de Karnak au début du XXe siècle, qui a trouvé cette partie de l’obélisque dans la salle Wadjet, fondée par Thoutmosis Ier, père de Hatchepsout. Et c’est au cours des travaux de reconstruction et de restauration de la salle que Legrain a déplacé cette partie de l’obélisque à son emplacement actuel, mais il l’a laissée démantelée. « Il paraît que suite à un tremblement de terre qui a frappé le pays, cet obélisque est tombé et s’est cassé en plusieurs morceaux », souligne Moustapha Waziri, secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités (CSA). La partie sauvée est décorée d’inscriptions montrant la reine Hatchepsout et le dieu Amon. A savoir que la reine Hatchepsout a, au cours de son règne qui a duré près de vingt-deux ans, bâti de nom breux édifices au complexe de Karnak, notamment ce temple avec deux obélisques dédiés au dieu Amon. L’un est considéré comme le plus haut de l’Egypte Ancienne, mesurant 29 m et pesant 323 tonnes environ. L’autre, dont la partie supérieure a été récemment redressée, faisait au total 11 m de hauteur et pesait 90 tonnes. Selon le secrétaire général du CSA, le redressement de l’obélisque s’inscrit dans le cadre des travaux de restauration et de mise en valeur des sites archéologiques de Louqsor.
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