Située à quelques centaines de mètres de la place Massalla, dans le quartier de Matariya, ou Oun (la ville du soleil) comme on l’appelait dans l’Egypte Ancienne, une porte du temple de Ramsès IX remontant au Nouvel Empire a été incendiée. En fait ce n’est pas le premier incendie. Les archéologues accusent les responsables de négligence suite à une répétition du scénario de la dégradation d’une partie du patrimoine historique. « L’incendie est dû à la grande quantité d’herbes qui entoure le site. Lorsqu’elles brûlent, une colonne de fumée se dégage et couvre une partie de la porte en calcaire du temple », explique Ossama Al-Chimi, directeur général du site à Aïn-Chams. Selon lui, il n’y a pas eu de grands dégâts. Pourtant, les archéologues sont en colère et s’inquiètent sur le sort du temple qui subit la négligence des responsables, mais aussi les graves violations de la part des habitants qui construisent de nouveaux logements tout près du site. Ainsi, un comité d’archéologues s’est déplacé sur place pour réparer le site, où se trouvent des piliers, des portes et des murs en briques de terre, mais la partie la plus remarquable du temple est sa porte portant le nom du grand prêtre Neb-Maat-Rê, qui était aussi le fils du roi Ramsès IX.