Alain Suter, responsable de communication et de coopération internationale et l’un des organisateurs de cette exposition.
Al-Ahram Hebdo : Mystères d’Osiris à Zurich ... Pourquoi et comment l’idée est-elle venue aux organisateurs ?
Alain Suter : Il y a quelque temps, nous avons pris contact avec la Hilti Foundation — le concept de l’exposition Osiris nous fascinait déjà depuis le début. Hilti soutient depuis longtemps le travail de Franck Goddio, le commissaire de l’exposition et archéologue sous-marin. Cela était un bon départ pour une éventuelle coopération.
— Les quarante pièces qui accompagnent les 293 pièces principales ont été choisies sur une chronologique ou thématique ?
— Etant donné que le thème principal de l’exposition est Osiris et les mystères autour de lui, les 40 objets ont été choisis sur une base thématique.
— Quels ont été les principaux problèmes à surmonter ? Comment avez-vous trouvé les fonds pour financer le projet, et le transport ?
— Je parlerai plutôt de défis. Tout d’abord, nous avions à trouver des sponsors qui puissent nous soutenir, afin de montrer cette exposition exceptionnelle dans sa plus belle forme. Ensuite, nous avons fait tout notre possible pour surmonter les défis logistiques : le transport des objets gigantesques de Londres à Zurich, mais surtout l’installation des trois statues colossales sur la place devant le musée. Si vous voulez plus d’informations, vous trouverez des images de tout cela sur le site Internet http://osiris-zuerich.ch/?lang=fr. Dans notre site, on invite les visiteurs à « plonger » avec nous …
— A combien estimez-vous le nombre de visiteurs de cette exposition ? Va-t-elle aller ailleurs qu’à Zurich ? Et pourquoi ?
— L’exposition est la plus importante et la plus spectaculaire que le Musée Rietberg n’ait jamais eue. Nous attendons 100 000 visiteurs jusqu’à la fin de l’exposition, ce qui serait un record pour notre musée. Jusqu’à présent, Zurich est le dernier lieu pour cette exposition.
— Quel impact aura l’expo sur l’espace culturel suisse ?
— L’exposition consolide l’image de la Suisse comme un pays avec des musées attractifs et avec la densité de musées qui fait part des plus élevées du monde. Ceci nous permet de montrer une exposition telle que Osiris, car nous pouvons compter sur des visiteurs intéressés et fidèles. Après l’exposition monumentale Toutankhamon à Bâle en 2004, celle d’Osiris à Zurich continue le chemin d’expositions fascinantes sur l’Egypte belle et éternelle. Tout cela positionne la Suisse comme pays avec une vie culturelle vivante et vibrante.
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