— Dr Fayza Heykal, directrice du syndicat des Archéologues égyptiens, a apprécié le grand nombre de participants, surtout les jeunes. Elle a mis l’accent sur l’importance de ces rencontres qui regroupent des archéologues de différentes nationalités. D’après elle, « cet échange culturel enrichit sûrement le domaine archéologique ».
— L’archéologue Al-Sayed Al-Banna a expliqué que la ville côtière de Kafr Al-Cheikh est en danger. Selon lui, dans peu d’années, le tiers de cette ville sera submergé d’un mètre sous la Méditerranée et 12 sites antiques de différentes époques seraient perdus. Ce rapport a incité les participants à se mettre d’accord sur les sites à protéger en priorité.
— Bien que quelques titres de rapports soient curieux, ils ont attiré les chercheurs. L’un des plus intéressants a été celui de Mannuela Lehmann, de la mission de l’Institut australien d’archéologie, qui a expliqué comment les Egyptiens ont utilisé la boue naturelle, surtout à Tell Al-Dabaa, dans la construction des bâtiments à l’époque ptolémaïque. Un changement de classe sociale nécessite un nouveau type d’architecture en Egypte, a-t-elle dit, comparant ce type à celui retrouvé au Yémen pendant les mêmes ères.
— Eva Lange, de la mission de l’Université de Göttingen en Allemagne, a mis l’accent sur les contes d’Hérodote à propos du temple de Bastet à Bubastis, affirmant l’existence de deux lacs sacrés entourant le temple. Le conte d’Hérodote était la seule source disponible pour connaître l’existence de ces deux lacs et les recherches d’Eva Lange ont prouvé leur exactitude .
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