C’est ce que propose Elias Sanbar dans son nouvel essai La dernière guerre ? Palestine, 7 octobre 2023-2 avril 2024, paru aux Tracts Gallimard. « Pour divorcer, il eut fallu avoir été déjà mariés, quand ce conflit était né dans l’impossibilité même d’une union », dit-il.
La naissance d’Israël, et les deux guerres qui l’ont précédée et suivie, s’est jouée sur un socle d’injustice : la négation du droit des Palestiniens à résider sur leur terre. Ce point presque aveugle de la tragédie en cours est bien la source de toutes les désolations ; il réduit à néant tout ce qui, depuis des décennies, a pu faire espérer un horizon de partage, de reconnaissance et de cohabitation pacifiée.
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