Les Espagnoles se réinventent
Formé en 2005, le quatuor des MIGAS regroupe quatre musiciennes espagnoles : Marta Robles (composition/guitare), Carolina (chant), Alicia Grillo (guitare) et Laura Pacios (violon). Elles jouent essentiellement du flamenco qui, aux mille émotions, ose toutes les couleurs et tous les styles. Un flamenco clair, moderne et compréhensible par tout public. Lauréat du Latin Grammy Awards, du meilleur album de flamenco pour leur dernière oeuvre Libres, créée en 2020, Les MIGAS chantent la mer, la terre, l’air, le feu, les amours libres, l’espoir et les femmes.
Jardin de l’ancien campus de l’AUC, le 28 septembre, à 21h15.
Le fado portugais
Avec un châle, une guitare, une voix et beaucoup de sentiments, Filipa Biscaia commence à chanter dans l’atmosphère universitaire de Coimbra où elle est née. Ensuite, elle déménage à Lisbonne, où elle est aujourd’hui chanteuse de fado à Tasca do Chico et Solido. Son premier album, Dois a dois, vise à relier les deux foyers du fado, Coimbra et Lisbonne. Un fado qui associe musique et poésies tout en tenant fort aux racines de la musique traditionnelle du Portugal.
Ewart Hall, le 30 septembre, à 18h30
Une lueur d’espoir qui vient du Liban
Talia s’est fait connaître immédiatement après l’explosion du port de Beyrouth, qui a secoué son pays natal, le Liban, en 2020. A cette époque, elle a chanté l’oeuvre de la diva Faïrouz Li Beyrouth (pour Beyrouth) en arabe, en anglais et en français, qui est, en effet, une reprise du célèbre hit international Mon amour. Elle chantait sur sa guitare, dans une cage d’escalier à peine éclairée, et était filmée avec son smartphone. Cette spontanéité lui a attiré la sympathie des publics au Moyen-Orient, lui promettant un grand succès.
Jardin de l’ancien campus de l’AUC, le 29 septembre, à 19h30.
Sous la baguette d’une maestro
Né en 2021 et formé exclusivement de musiciennes professionnelles égyptiennes, l’orchestre She Arts est dirigé par Donia Deghedy. Il se produit durant le festival avec la mezzo-soprano Gala El-Hadidi (invitée d’honneur) et la flûtiste Rania Omar (lauréate de la 2e édition de She Arts). Ayant étudié la théorie musicale au Trinity College à Londres, Deghedy est également cheffe de la chorale des enfants, qui dépend de l’Orchestre symphonique du Caire, de la chorale de la Bibliothèque d’Alexandrie et de l’orchestre Soundtrack.
Ewart Hall, le 28 septembre, à 19h
La reine de l’underground égyptien
La chanteuse-compositrice Dina El-Wedidi s’impose comme l’une des reines de la scène underground égyptienne. Formée par Hassan El-Geretly, Fathi Salama et Giberto Gil, El-Wedidi capte l’attention par sa voix, son physique et l’originalité de son style. Les paroles qu’elle chante et qui puisent dans le patrimoine égyptien et les chansons classiques de Sayed Darwich, Sayed Mekkawi, Badriya Al-Sayed, Cheikh Imam, Gamalat Chiha, La Geste hilalienne … font souvent écho aux préoccupations quotidiennes, politiques, sociales, humaines ...
Jardin de l’ancien campus de l’AUC, le 1er octobre, à 20h.
Voix de femme anonyme
Architecte, compositrice et chanteuse pop saoudienne, Nadine Linjawi est née à Vancouver (Canada). Elle est originaire de Djeddah et est connue sous le surnom de Fulana (qui signifie femme anonyme en arabe). En 2012, Linjawi partage ses chansons pop électroniques sur SoundCloud, à des fins thérapeutiques. Elle tenait à cacher son vrai nom, au départ, mais en 2021, elle a signé un contrat avec la maison de disques Wall of Sound, réputée sur la scène saoudite, et a participé avec succès au festival de musique alternative Wasla, tenu dans la ville de Riyad. Ses chansons, en anglais et en arabe sont inspirées de ses idoles : Metric, Bob Moses, BANKS, SOHN, Bonbo, Fakear et Lady Gaga. Elle y parle souvent d’amour, de vulnérabilité, de chagrin, de perte, etc. Plein de jeunes s’y identifient.
Centre culturel jésuite à Alexandrie, le 30 septembre, à 19h. Et dans le jardin de l’AUC, le 1er octobre, à 19h30.
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