Une jeune fille obnubilée par les peintures proposées par le logiciel. (Photo : Mohab Mohamed)
Sur le bureau est placé un ordinateur portable, ainsi que des pancartes avec des instructions en arabe et en anglais. Vous n’avez qu’à les suivre pour découvrir le talent du logiciel à dessiner.
C’est l’exposition Words To Text : Democratizing Art With AI (démocratisation de l’art par l’intelligence artificielle), conçue par le designer, vidéaste, photographe, musicien et critique de jeux VR (réalité virtuelle) Omar Kamel. L’idée peut paraître prétentieuse, mais elle a bien fait ses preuves. En attendant votre tour pour accéder au bureau, il faut regarder les peintures qui défilent sur les deux écrans. Ce sont des peintures faites par Omar Kamal, avec le logiciel sur place. L’une d’elles représente des robots en pleine révolution à la place Tahrir. Une autre s’intitule Le Voyage des mille pas, un voyage baignant dans les mystères de la nuit. Les peintures ont l’air authentique, comme si elles étaient signées par un vrai peintre surréaliste, mais en fait, ce n’est qu’un jeu de logiciel.
Sur l’ordinateur, et dans la fenêtre Midjourney Bot, tapez « Imagine », suivi de n’importe quel sujet qui vous passe par la tête. Midjourney est un outil alimenté par l’IA qui peut illustrer n’importe quel thème en l’intervalle de quelques secondes.
Derrière le bureau sont affichés les essais du public. Parfois, on n’arrive pas à croire nos yeux tellement les dessins sont bien exécutés et originaux. Une femme se prend en selfie avec les peintures que lui a proposées le logiciel. Les enfants prennent pied au jeu, ils passent d’un sujet à l’autre, demandant au logiciel d’exécuter portraits, paysages, etc. Pour eux, tout est possible. Certains d’entre eux font de nouveau la queue pour répéter l’expérience.
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