Il a tenu plusieurs expositions dans le domaine de la photographie, dont trois au Musée du cinéma du Palais de Chaillot à Paris, au Chivo Hall en Italie, ainsi qu’au Musée d’art moderne du Caire en 1961. Il a également tourné près de 100 longs métrages égyptiens, en plus de plus de 20 documentaires et a reçu 80 prix et certificats d’appréciation locaux et internationaux, dont celui du Chevalier des arts et des lettres en 2016. Diplômé de la faculté des arts appliqués, département de photographie, de l’Université de Hélouan en 1959, il a aussi obtenu une licence à l’Institut supérieur d’art dramatique, de l’Académie des arts, branche photographie en 1963, et un doctorat en réalisation à l’Université de la Sorbonne à Paris (France) en 1983. Il a participé au tournage de films italiens et a tenu plusieurs de ses expositions en Egypte, à Rome et à Paris, et a reçu une vingtaine de prix. Avec le décès de Ramsès Marzouq, le cinéma égyptien a perdu le pionnier de la photographie cinématographique qui a eu un long voyage avec l›art de l›image couvrant 6 décennies.

Surnommé le magicien de la lumière, Marzouq est considéré comme le possesseur d'une empreinte unique dans son monde distingué, car ses oeuvres allient force et tristesse. Il avait une théorie particulière de la photographie résultant de sa profonde compréhension de l'histoire et de son analyse importante des événements qui ont fait de sa photographie un point de repère dans l'histoire du cinéma égyptien. Il a réalisé un exploit sans précédent dans le domaine de l'image, créant de nouveaux mondes dans l'esprit du spectateur qui dépassent la pensée du réalisateur et de l'écrivain de l'oeuvre, ceux qui sont largement crédités du succès de l'oeuvre, inconscient de l'inconnu.