
Al-Daéya (le prédicateur).
Connue par son engagement, la majorité des stars égyptiennes et des vedettes des oeuvres ramadanesques avoue avoir été imprégnée par l’esprit patriotique tendu et déséquilibré dont témoigne la patrie depuis des semaines.
« L’art reste toujours l’un des moyens les plus effectifs de l’engagement des intellectuels », souligne le comédien Khaled Saleh. A travers son feuilleton Pharaon, programmé pour être diffusé sur la télévision égyptienne, Saleh présente « un exemple de ceux qui abusent de leurs postes et de la confiance de leur entourage pour semer la zizanie et la corruption partout dans la société », indique-t-il, soulignant son personnage-aventure de ce marathon dramatique. « Depuis Youssef beik Wahbi et jusqu’à nos jours, le comédien garde son rôle de messager et de porte-parole de son public et de son peuple. C’est une mission à laquelle je me sens fidèle, que ce soit devant ou derrière la caméra », insiste-t-il sur un ton plein de détermination.
Pour sa part, le scénariste Medhat Al-Adl vient de se réserver une place encore plus avancée parmi les dramaturges les plus controversés cette année, à travers le scénario de son nouveau feuilleton Al-Daéya (le prédicateur), réalisé par le jeune Mohamad Gamal Al-Adl, et joué par Hani Salama et Basma.
« L’oeuvre, comme beaucoup d’autres prévues pour ce Ramadan, jette la lumière sur les prétentions intellectuelles et religieuses de certaines personnes qui vivent parmi nous », déclare Al-Adl. Et de conclure : « Au moment où tout le peuple égyptien se met d’accord pour choisir son avenir, l’art est bien notre moyen pour montrer au monde entier notre engagement pacifique et civilisé » .
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