Le Département de Langues et de Littérature Françaises de l'Université du Caire (DLLF) organise à la bibliothèque centrale de l'université, du 4 au 6 novembre, son XIe colloque. Cette édition portera sur le thème « Imaginaires du Canal de Suez : représentations littéraires et culturelles (1858-1975) ».
Après l’ouverture le 4 novembre par le recteur de l’Université du Caire, le doyen de la faculté des lettres et la chef du département de langues et de littérature françaises, Dr Rania Fathy, qui vient d’être nommée récemment,les coordinateurs de la conférence prendront la relève, dont M. Sarga Moussa (l’Unité mixte de recherches THALIM, CNRS/Université Sorbonne nouvelle) et Mme Randa Sabry (DLLF, Université du Caire). Il s'agit des principaux coordinateurs du colloque en collaboration avec le groupe de recherches « La Littérature de voyage et les écrits autour du Canal de Suez », en plus d’une grande équipe de professeurs du DLLF de l’Université du Caire. La première conférence plénière sera donnée par l’écrivain égypto-français Robert Solé sur « Le Canal de Suez ou les mots pour le dire ». S'en suivront une conférence intitulée « Le Canal de Suez dans les mémoires de Nubar pacha »,puis un papier de Emad Abou-Ghazi, historien à l’Université du Caire, sur le projet du Canal vu par les élites égyptiennes et enfin, Salma Moubarak, professeure au DLLF donnera une conférence sur « L’Imaginaire cinématographique de Port-Saïd ». Au deuxième jour, la première séance de conférences est intitulée « Imaginaires et enjeux idéologiques » et est présentée par Hélène Braeuner de l’Université de Strasbourg : « Quand le canal se construit : éloges et résistances à la modernité ». Un autre moment intéressant du colloque est la séance intitulée « Causes lointaines et retombées de la nationalisation ». Khaled Aboul-Leil, de l’Université du Caire, donnera une conférence sur la nationalisation du Canal dans la conscience populaire égyptienne. Le colloque clôturera mardi 6 novembre et présentera deux projections exceptionnelles, le documentaire Sept nuits et une matinée, dimanche 4 novembre à 17h30, suivi d’une discussion avec la cinéaste Arab Lotfi, et celle des photographies inédites, à la salle des conférences du département d’Histoire.
Lien court: