Cinq films arabes sont projetés dans le cadre de la compétition officielle du Festival du film de Gouna. Ils rivalisent pour recevoir l’Etoile d’or, le premier prix du festival, en plus d’une somme de 15 000 dollars. 7 courts métrages participent également. Comme annoncé précédemment, sera projeté au Festival de Gouna le film égyptien Youmeddine (le jour du jugement) réalisé par Abou-Bakr Chawqi.
Weldi (mon fils).
Ce long métrage, coproduit avec les Etats-Unis, qui avait été sélectionné en compétition officielle de la 71e édition du Festival de Cannes, raconte l’histoire d’un lépreux qui, à la mort de son épouse, décide de partir à la recherche de ses racines. Il quitte la léproserie dans laquelle il a passé toute sa vie et, en compagnie d’un petit garçon, va traverser toute l’Egypte pour affronter un monde inconnu. A l’affiche figure également le film algérien Rih Rabbani (vent naturel) de Merzak Allouache ; une coproduction avec la France et portant sur l’histoire d’un jeune homme et d’une jeune femme qui se trouvent du jour au lendemain choisis pour commettre un attentat contre une raffinerie de pétrole dans le désert nord-africain.
Quant à la Syrie, le film Quand j’ai perdu mon ombre, de Söodod Kadän, qui a remporté cette semaine le prix du meilleur premier film au Festival de Venise, est une coproduction de 95 minutes entre le Liban et la France. Il raconte l’histoire de Sanaa, une jeune mère qui vit seule avec son fils de 9 ans, et dont le mari travaille en dehors de la Syrie.
Mafak (tournevis).
Films de Palestine et de Tunisie
Pour sa part, le film palestinien Mafak (tournevis), signé Bassam Jarbawi, porte sur l’histoire de Ziad, la star de l’équipe de basket-ball dans le camp de réfugiés de Jalzoune, au nord de Ramallah, qui sera arrêté et mis en prison, ayant essayé de tuer un citoyen israélien pour venger son ami proche, assassiné par les forces de l’occupation. La Tunisie prend part à la compétition à travers le film Weldi (mon fils) de Mohamad bin Attiya. Cette coproduction avec la Belgique, projetée dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs au dernier Festival de Cannes, relate l’histoire de Riad, un père de famille qui se trouve face à une série de problèmes à la suite de la disparition de son seul fils Sami. Signalons par ailleurs que 7 courts métrages en provenance de 5 pays arabes — l’Egypte, le Liban, la Tunisie, la Syrie et l’Iraq — participent à la compétition des courts métrages. Ces oeuvres, toutes produites au cours de l’année 2018, abordent des thèmes importants au travers de trames narratives de 25 minutes.
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