Le festival d’Ismaïliya pour les documentaires et les courts métrages était placé cette année sous le slogan « L’édition de tous les souvenirs ». Outre les oeuvres en compétition, la direction du festival a décidé de reprendre plusieurs films qui ont marqué son histoire, afin de célébrer son 20e anniversaire. Et ce, à travers un panorama spécial intitulé « Programmation d’or des 20 ans ». Cette section a ainsi projeté des films comme Seid Al-Assari (pêche d’après-midi) de Ali Ghazouli, Rue Qasr Al-Nil de Fouad Al-Tohami, Sabah Al-Fol (un bonjour au jamsin) de Chérif Al-Bindari et La Vierge, les Coptes et moi de Namir Abdel- Messih.
Sharp Tools.
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De même, le jury était composé de cinéastes qui avaient récolté des prix lors de ses précédentes éditions. Son président n’était autre que le réalisateur allemand Pépé Danquart, qui a remporté le grand prix du festival en 1994. Et l’on a aussi rendu hommage à deux éminents critiques disparus dernièrement, à savoir Ali Abou-Chadi et Samir Farid, qui ont joué un rôle indéniable pour le développement de ce grand événement cinématographique.
Une belle sélection
Feno.
Les films du festival ont été à nouveau projetés dans les cafés de la ville côtière, dans les jardins publics, en même temps que dans les salles, afin de donner lieu à une véritable ambiance de fête, rassemblant les cinéphiles de tout bord. Organisé par le Centre national du cinéma, une filiation du ministère de la Culture présidée par Khaled Abdel- Guélil, le festival a passé en revue les principales productions de l’année 2017. Le président du festival, également critique, Essam Zakariya, ainsi que son directeur artistique, Andrew Mohsen, ont effectué une belle sélection, digne de la 20e édition. Parmi les films en compétition figurait le documentaire de la réalisatrice émiratie Nojoom Al-Ghanem, Alat Hadda (Sharp Tools ou outils pointus), qui explore l’histoire des arts plastiques dans son pays, à travers le parcours de Hassan Al-Chérif, plasticien de renommée internationale et qui a achevé ses études en Grande-Bretagne, animé par de grands rêves et d’une vision artistique novatrice. Citons également le court métrage libanais de Stéphan Khattar, Feno, qui raconte l’histoire d’un jeune homme souffrant des yeux et menacé de perdre la vue. Avec l’aide de son meilleur ami, il parvient à vivre de nouvelles aventures. Autant d’histoires, d’expériences et de talents que les spectateurs ont suivis d’un bout à l’autre .
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