Al-Ahram Hebdo : Commentavez-vous accueilli cet hommage ?
Samir Ghanem : C’était une bellesurprise que j’attendais depuis biendes années. Le coup de fil de ladirection du festival m’annonçantla nouvelle m’a fait énormémentplaisir, surtout après la crise de santéque j’ai eue récemment. Chaqueartiste a besoin d’être acclamé parle public, de voir le succès à traversles regards des spectateurs et de sescollègues.
— Quel est votre apport, en tantque comédien, vous qui avez offertau cinéma des chefs-d’oeuvre,dont ceux tournés notammentavec le duo Georges Sidhom et Al-Daïf Ahmad ?
— C’est ma touche humoristiquequi a surtout marqué tant de films.Dans les oeuvres cinématographiquescomme dans celles tournées pourla télévision, j’ai réussi à ajouterun zeste comique. Avec autant dedrames tout autour, ceci est devenuun must. Ma génération intéresse demoins en moins les producteurs ; leschaînes satellites cherchent toujoursde nouveaux talents. Toutefois, mescollègues et moi sommes toujoursau service du cinéma et des oeuvresde qualité, qui peuvent consolidernos anciens lauriers.
— Quel regard portez-vous surla scène comique actuelle ?
— Je ne peux pas juger les oeuvresd’autres artistes, c’est le public quidoit le faire. Mais je pense qu’il ya plein de nouveaux comédiens etfarceurs qui me font rire, tels AhmadHelmi, Mohamad Saad et MohamadHéneidi. Chacun trouvera soncompte, à condition d’avoir de bonsscénarios. Les nouveaux comédiensdoivent tenter davantage de creuserdans les valeurs nobles du rire.C’est toujours le script qui compteet qui est capable de mener à unebelle comédie. C’est peut-être cequi caractérisait notre génération :le grand intérêt accordé aux valeurs.C’est d’ailleurs ce que je conseilleaux nouveaux comédiens. C’estainsi qu’un comédien ou un farceurpeut se créer une respectable filmographie .
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