Dalia et Lily Farid Fadel.
La réputation de Dalida dans le monde de la chanson reste étincelante. A son actif, 2 000 chansons en sept langues, 140 millions d’albums vendus dans le monde et 33 ans de succès. Pour commémorer les trente ans de la disparition de Dalida, plusieurs artistes sont venus interpréter les plus grands tubes de la chanteuse — de Bambino à Paroles et Je suis malade, en passant par Gigi l’Amoroso — lors du troisième jour des Dalidays, organisés par l’Institut français d’Egypte du 17 au 19 octobre. Ainsi, le trio de jeunes chanteurs francophones Dalia et Lily Farid Fadel avec Tareq Sabri a fait revivre au public le répertoire de Dalida, notamment les chansons Ti Amo, Bang bang, L’histoire d’amour, Salama et Besame Mucho. Durant plus d’une heure, le trio, accompagné d’une troupe musicale, a su enflammer le patio de l’Institut français pour le transformer en une piste de danse et de chant collectif, surtout avec les chansons arabes Salma Ya Salama, Hélwa Ya Baladi (ô ma patrie la belle) et Ahsan Nas (meilleures gens).
Un air de gaieté qui a continué de planer sur la scène avec le groupe Magnolia et sa jeune chanteuse Mariam Mounir. Celle-ci a interprété un bouquet de chansons de Dalida à sa manière, avec une voix chaude, profonde et expérimentée, leur donnant ainsi une autre couleur et un autre éclat, sans toutefois trahir la diva. Ne s’habillant pas du personnage de Dalida, la jeune Mariam a su présenter avec brio et talent des chansons berçant entre la mélancolie et la gaieté, telles Bambino, Paroles Paroles et Je suis malade. Elle a aussi interprété des chansons moins connues, comme Itsi Bitsi, Petit Bikini ou Laissez-moi danser (Monday, Tuesday). Une prestation qui a plu au public, puisque celui-ci a demandé à la chanteuse de reprendre Je suis malade.
La fin de la fête s’est faite sur les rythmes du DJ Dina Al-Gharib, qui a su maintenir l’excellente ambiance par un choix adéquat des chansons rythmiques de la fille d’Egypte, Dalida. Il fallait certes faire des prodiges techniques pour faire bouger un jeune public contemporain sur des tubes des années 1960, 1970 et 1980. Le résultat s’est avéré tout simplement épatant ! .
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