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Deux espoirs maghrébins

Yasser Moheb, Lundi, 15 mai 2017

Si la compétition officielle n’est écrémée cette année d’aucune présence arabe, ni africaine, c’est dans la section Un Certain regard que le continent noir est représenté par deux cinéastes maghrébins assez prometteurs : la Tunisienne Kaouther Ben Hania et l’Algérien Karim Moussaoui.

Deux espoirs maghrébins
En attendant les hirondelles.

Sélectionnée pour son nouveau métrage, La Belle et la meute, Ben Hania relate dans son film une histoire assez délicate, celle de la tentative désespérée d’une jeune femme de porter plainte, après avoir été violée à la suite d’un contrôle policier. De quoi l’obliger à essayer — redoutablement — de révoquer la police à la police dans la Tunisie de l’après-Printemps arabe. Il s’agit là de la première visite de cette documen­tariste, déjà prouvée à Cannes en 2015 avec son oeuvre également critique, Le Challat de Tunis.

Quant à l’Algérien Karim Moussaoui, il monte pour sa part les marches de la salle Debussy, salle essen­tielle des projections Un Certain regard, avec En attendant les hiron­delles, un long métrage jetant la lumière sur l’état de son pays, quoique atteint par la guerre civile, il vise tout progrès et tout élan. Et ce, à travers les aventures de trois personnages différents dans leurs états : un riche promoteur immobi­lier, un neurologue rattrapé par son passé et une femme déchirée entre raison et sentiments. Un nouveau défi cinématographique pour celui vu comme l’un des nouveaux espoirs du cinéma algérien.

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