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Un festival qui a tenu ses promesses

May Sélim, Lundi, 26 septembre 2016

La 23e édition du Festival du théâtre expérimental s’achève dans deux jours. Les spectacles, les colloques et les ateliers ont attiré un large public. Une édition réussie.

Un festival qui a tenu ses promesses
Un large public devant les salles.

De longues queues se forment devant les salles de théâtre qui présentent les spectacles du Festival du Caire pour le théâtre contemporain et expérimental. Les spectateurs viennent à l’heure réserver leurs tickets gratuits et garantir une place, afin de suivre des représentations variées. Tout est bien réglé.

De même, les colloques tenus à l’hôtel Pyramisa à partir de 10h30 ont attiré un bon nombre d’hommes de théâtre et de jeunes. N’empêche que la traduction instantanée et directe faisait défaut. Les artistes non arabes ont eu des difficultés à suivre les discussions. Certains ont eu recours à des compagnons traducteurs.

Au centre Ibdaa, au terrain de l’Opéra, les ateliers de mise en scène et de jeu ont accueilli des dizaines de jeunes Egyptiens et ont donné plus de dynamisme au festival pendant la journée.

Un festival qui a tenu ses promesses
Sameh Mahrane

Malgré quelques problèmes d’organisation, et le budget limité qui ne dépasse pas les 5 millions de L.E., cette édition a remporté un grand succès. « Autrefois, le festival était soutenu financièrement par le Fonds de développement culturel, le secteur de la production culturelle, le bureau du ministre de la Culture, etc. Plusieurs secteurs du ministère de la Culture aidaient à fournir des logiciels et s’occupaient des logements et de la résidence des artistes étrangers. Mais cette année, seul le ministre de la Culture nous a soutenus. Il serait injuste de comparer cette édition organisée après 5 ans d’absence à celle de 2010. Je me contente de la présence du festival sur la carte des festivals internationaux », souligne Sameh Mahrane, président du festival, qui déplore l’absence d’ouvrages traduits comme ce fut le cas auparavant faute de budget.

En fait, Mahrane dévoile ses nouveaux plans pour l’édition 2017. « Je suis très reconnaissant à la commission de la culture au parlement qui a réclamé un budget de 10 millions de L.E. pour le festival. A partir de l’année prochaine, j’ai une liste d’ouvrages à traduire et à publier pendant les dix jours du festival sur le théâtre dans le monde. Ces ouvrages sont récemment sortis entre 2015 et 2017 », dit-il.

En outre, les ateliers de formation seront désormais payants et dureront trois semaines pour répondre aux besoins des jeunes curieux de mieux apprendre le théâtre. Des plans et des projets prometteurs

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