Al-Ahram Hebdo : Comment expliquez-vous l’état lamentable dans lequel se trouvent certains centres ?
Khaled Abdel-Aziz : Il y a une quarantaine d’années, les candidats aux élections législatives prévoyaient dans leur programme électoral la construction de centres de jeunes. Le candidat déployait des efforts immenses pour obtenir un terrain pour sa circonscription. Une fois élus, ces députés ne s’intéressent plus à ces centres. Et le ministère de la Jeunesse doit couvrir tous les frais nécessaires pour garantir leur fonctionnement. Cela a un impact sur le budget du ministère. C’est pour cette raison que nous avons arrêté d’attribuer de l’argent aux nouveaux centres de jeunes.
— Que faut-il faire pour améliorer les conditions de ces centres ?
— Tout d’abord, il faut avoir l’infrastructure nécessaire pour que ces centres de jeunes puissent accomplir leur rôle : disposer de terrains de jeu couverts de gazon artificiel et entourés de murs. Les terrains de jeu qui doivent être restaurés sont au nombre de 1 100. Le ministère de la Jeunesse a fait appel au secteur privé afin de soutenir et de développer des centres déjà existants privés dans les différentes activités.
— Pourquoi la somme allouée varie-t-elle d’un centre à l’autre ?
— Le centre qui se trouve dans une ville reçoit plus d’argent que celui qui est situé dans un village. De même, dans la ville, si le centre est important, les fonctionnaires sont plus nombreux. Il nécessite des travaux de maintenance, de nettoyage et le fait d’assurer sa sécurité. Au cours de l’année, le ministère paie par chèque les activités sportives qui entrent dans le programme des compétitions officielles .
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