Deuxième cause de mortalité à l’échelle mondiale, le cancer représente près d’un décès sur six dans le monde. Dans la Région OMS de la Méditerranée orientale, la plupart des cas de cancers sont diagnostiqués tardivement, alors que les traitements sont moins efficaces et que les résultats obtenus pour les patients sont, de ce fait, moins satisfaisants. Des estimations modélisées indiquent que d’ici 2030, la Région connaîtra la plus forte augmentation en termes de morbidité liée au cancer parmi les six régions de l’OMS. Malgré une évolution positive dans certains pays de la Région, la prévention et la lutte anticancéreuses dans les pays qui la composent sont encore peu développées, avec une orientation stratégique limitée.
— Qu’est-ce que le cancer ?
— Le cancer désigne un large groupe de maladies qui peuvent apparaître dans presque tous les organes ou tissus de l’organisme, lorsque des cellules anormales se développent de manière incontrôlable, dépassent leurs limites habituelles pour envahir des parties adjacentes du corps et/ou se propager à d’autres organes. Ce dernier processus est appelé l’essaimage des métastases et constitue une cause majeure de décès par cancer.
— Quels sont les types de cancers les plus courants ?
— Le cancer du poumon, le cancer de la prostate, le cancer colorectal, le cancer de l’estomac et le cancer du foie sont les types de cancers les plus fréquents chez l’homme, tandis que le cancer du sein, le cancer colorectal, le cancer du poumon, le cancer du col de l’utérus et le cancer de la thyroïde sont les plus fréquents chez la femme.
— Quels sont certains des facteurs de risque du cancer ?
— Le tabagisme, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation, le manque d’exercice physique et la pollution de l’air sont des facteurs de risque de cancer. Certaines infections chroniques sont des facteurs de risque de cancer. C’est un problème, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Environ 13 % des cancers diagnostiqués à l’échelle mondiale étaient imputables à des infections cancérogènes, notamment dues à Helicobacter pylori, au papillomavirus humain (PHV), au virus de l’hépatite B, au virus de l’hépatite C et au virus d’Epstein-Barr. Il est conseillé de se faire vacciner contre le PHV et l’hépatite B si l’on appartient à un groupe pour lequel la vaccination est recommandée.
Un traitement est plus susceptible d’être efficace avec des chances de survie accrues si le cancer est diagnostiqué rapidement.
(Sources : OMS, AFP)
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