Syndromes post-Covid-19
25% des malades concernés
Près d’un quart des personnes ayant contracté le Covid-19 font face, un mois après ou plus, à des problèmes de santé qu’ils n’avaient pas expérimentés avant leur infection, selon une vaste étude récemment publiée ayant analysé les données médicales de près de 2 millions d’Américains touchés par le virus. Les données de quelque 1,96 million de personnes diagnostiquées positives au Covid-19 entre février et décembre 2020 ont été examinées. « Même si de nombreux patients guérissent du Covid-19 en l’espace de quelques semaines, certains présentent des symptômes persistants ou nouveaux plus de quatre semaines après avoir été diagnostiqués », décrit l’étude. Les deux principaux problèmes expérimentés étaient des douleurs (névralgie, douleurs musculaires...) pour 5% des personnes, et des difficultés à respirer dans 3,5% des cas. Ils étaient suivis d’une hyperlipidémie (concentration de lipides dans le sang) ou hypertension, d’une indisposition ou une grande fatigue, d’anxiété, puis de problèmes intestinaux. Dans le détail, un peu plus de 23% des personnes infectées sont allées se faire soigner, un mois ou plus après leur contamination, pour au moins l’un des soucis de santé analysés. Les cas de Covid-19 les plus graves avaient plus de chance d’entraîner de tels problèmes : près de 50% des personnes hospitalisées à cause du virus ont expérimenté au moins l’un de ces soucis de santé, contre 27% des cas de Covid-19 symptomatiques, mais aussi, de façon notable, quasiment 19 % des cas asymptomatiques.
Vaccination anti-Covid-19
L’Afrique à la traîne
Plus de 2 milliards de doses de vaccins anti-Covid-19 ont été administrées dans le monde, six mois après le début des premières campagnes de vaccination de masse en décembre 2020, selon un comptage réalisé jeudi 17 juin par l’AFP. Au moins 2109696022 doses ont été injectées dans 215 pays ou territoires, selon ce bilan réalisé à partir de sources officielles. A ce sujet, un responsable de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déploré que l’Afrique restait une source d’inquiétude, bien qu’elle ne représente qu’environ 5% des nouvelles infections et 2% des décès au niveau mondial. « C’est une trajectoire qui est vraiment très préoccupante », a commenté le responsable des urgences sanitaires à l’OMS, Mike Ryan, soulignant l’inégalité d’accès aux vaccins en dépit d’une augmentation des cas en Namibie, en Sierra Leone, au Liberia et au Rwanda. « La dure réalité est qu’à une époque de multiples variants, (...) nous avons privé de vastes pans de la population vulnérable d’Afrique de la protection des vaccins ».
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