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Mardi, 03 juin 2014

Egypte
Déficit budgétaire

Le déficit du budget a baissé à 8 % entre juillet 2013 et avril 2014, contre 10,5% lors de la même période l’année précédente. C’est ce qu’explique le rapport mensuel publié par le ministère des Finances. Cette amélioration est partiellement due à la hausse des recettes publiques, qui ont atteint 315 milliards de L.E., contre 240 milliards l’année précédente. Parmi ces recettes, les taxes qui représentent 62% des revenus de l’Etat. Les aides des pays arabes ont également contribué à cette baisse du déficit. Le redressement des revenus a masqué une hausse de 11,5% des dépenses publiques, notamment en salaires, en intérêts payés sur la dette publique et aux subventions à l’énergie. Une récente étude effectuée par la banque d’investissement EFG-Hermes affirme que le gouvernement ne pourra pas remédier au grand déficit avec une thérapie de choc, celui-ci doit opter pour des mesures graduelles, pour éviter une grogne sociale et une régression de l’activité économique. « Les mesures visant à améliorer les finances de l’Etat prendront 5 ans », estime la banque.

Exportation
Le Conseil des exportations agroalimentaires a annoncé un plan pour doubler les exportations des produits agricoles manufacturés, d’ici 5 ans, à 40 milliards de L.E. Le plan, comme l’a révélé le président du conseil, « tente d’ouvrir de nouveaux marchés », explique Achraf Al-Sayed à la conférence de presse organisée par le Conseil. « L’industrie est en pleine évolution dans la région grâce à la hausse de la demande sur les boissons, les jus et les produits laitiers », rappelle Al-Chérif Monzer, représentant de la LA, appelant les usines saoudiennes à s’installer en Egypte comme point de départ à leurs exportations.

Investissement
Le ministre émirati des Affaires étrangères a annoncé que son pays possède un plan pour relancer l’économie égyptienne. Les Emirats arabes unis inviteront des partenaires étrangers à contribuer à ce plan. Le cheikh Abdallah Zayed, qui parlait lors d’une conférence de presse avec son homologue allemand, a nommé l’Allemagne, la Banque Mondiale et le FMI, pour soutenir ce plan de sauvetage, sans préciser son montant. Les EAU avaient déjà généreusement contribué à une aide arabe de 12 milliards de dollars après l’éviction de l’ancien président, Mohamad Morsi, suite à d’énormes manifestations populaires. Il s’est également engagé à offrir un financement de 12 milliards de dollars sous forme d’investissement dans des projets à des fins sociaux. « Aujourd’hui, l’Egypte est candidate à un climat politique stable, contrairement à la période précédente », a-t-il souligné.

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