Selon un communiqué publié par le Conseil des ministres, Bin Salman a dit qu’il envisageait de se rendre au Caire « prochainement » et qu’il appréciait les efforts qui ont été déployés pour résoudre les problèmes des investisseurs saoudiens en Egypte. De son côté, Madbouly, en visite cette semaine en Arabie saoudite à la tête d’une délégation ministérielle, a confirmé qu’un accord visant à « protéger et à encourager » les investissements saoudiens est en phase de finalisation et devrait entrer en vigueur dans trois mois. « Sur les quelque 95 problèmes entravant les investissements saoudiens, 81 ont été résolus », a indiqué le premier ministre, tout en promettant de résoudre les problèmes restants avant la fin de l’année.
L’Arabie saoudite est le plus grand investisseur étranger en Egypte, selon les chiffres de 2022-2023, avec plus de 2 milliards de dollars. Elle détient des parts dans des entreprises-clés dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme, des télécommunications, des technologies de l’information et de la reconstruction.
Lors d’une réunion, lundi, avec des membres de l’Union des Chambres de commerce et du Conseil des affaires égypto-saoudien, Madbouly a souligné que l’objectif de son gouvernement est d’alléger les procédures bureaucratiques, en soulignant les réformes législatives introduites dans la loi visant à encourager les investissements. « Les relations économiques entre l’Egypte et le Royaume ont atteint le niveau d’un partenariat stratégique grâce à la signature récemment d’un grand nombre d’accords », a déclaré, pour sa part, Hassan Al-Huwaizi, président de la Fédération saoudienne des Chambres de commerce.
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