Selon la plupart des experts, il s’agit d’un bug ou d’une faille technique, qui est un défaut de conception qui se manifeste par des anomalies de fonctionnement de l’ordinateur. Tarek explique que le logiciel Falcon de CrowdStrike n’a pas été convenablement testé et qu’il a eu du mal à s’accommoder à Microsoft. Raison pour laquelle il n’écarte pas l’hypothèse d’une cyberattaque partielle. « L’étendue des pannes n’est pas normale, elles touchent à des infrastructures vitales dans différents services. Raison pour laquelle je dirais que la faille technique y est pour 70 %, alors que la cyberattaque y est pour 30 % », analyse Tarek. Selon lui, une faille a été exploitée par des cybercriminels, qui arrivent à cacher leur identité comme d’habitude.

Microsoft est une multinationale américaine informatique et micro-informatique. Elle fait partie des principales capitalisations boursières du NASDAQ, aux côtés d’Apple et d’Amazon. En 2023, son chiffre d’affaires s’élevait à 211,92 milliards de dollars. Selon le site d’informations économiques Economy Plus, l’action de Microsoft a reculé de 443,64 dollars à 440,49 dollars après la panne.

Alors que CrowdStrike est une entreprise américaine de cybersécurité et est l’arme de Microsoft en cybersécurité. Sa capitalisation boursière, qui correspond au montant total de ses actions disponibles sur les marchés boursiers, s’élève à 83 milliards de dollars. Elle a perdu 11,6 milliards de dollars de sa capitalisation boursière, vendredi dernier, et son action a régressé de 11,10 %.