Mardi, 14 janvier 2025
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Les défis à relever

Mercredi, 01 mai 2024

Avec le programme de réforme structurelle mené en accord avec le FMI, l’Egypte est désormais sur la bonne voie. Des défis subsistent cependant.

Les défis à relever

 — Le FMI a indiqué que le déficit de financement de l’Egypte, après le programme de financement du Fonds et de l’accord de Ras Al-Hikma, s’était élevé à environ 28,5 milliards de dollars : lors de la conclusion de l’accord en 2022, le déficit était de 17 milliards de dollars.

— La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) a ralenti pour s’établir à 3,8 % au cours de l’exercice 2022-2023, en raison de la faible confiance et des pénuries de devises, qui ont limité l’investissement global. Le Fonds prévoit également que la croissance se ralentira encore pour atteindre 3 % au cours de l’exercice 2023-2024 avant de se redresser pour atteindre environ 4,5 % au cours de l’exercice 2024-2025.

— Les revenus du Canal de Suez, une importante source de devises pour l’Egypte, ont chuté de près de 50 % en janvier 2024 (une perte d’environ 375 millions de dollars par rapport à janvier 2023).

— Le Fonds a prévu également que le déficit du compte courant égyptien atteindrait 7,8 milliards de dollars au cours du prochain exercice, puis 9 milliards de dollars en 2025-2026. Il s’élèvera à 10,7 milliards de dollars d’ici 2026-2027, puis à 12,6 milliards de dollars d’ici 2027-2028 et 14,1 milliards de dollars au cours des années suivantes.

— Le Fonds cite que les plus grands risques résideraient dans l’incapacité à maintenir un taux de change flexible, une politique monétaire trop souple pour réduire l’inflation, ou l’incapacité à intégrer de manière transparente et complète le programme d’investissement hors budget dans les décisions de politique macroéconomique globale. Il ajoute d’autres facteurs aussi comme l’incapacité à mettre en oeuvre la stratégie de désinvestissement, à constituer des réserves financières grâce au projet de Ras Al-Hikma, à régler les retards de paiement aux compagnies pétrolières internationales et à ne pas montrer de volonté sérieuse de réduire le rôle de l’Etat dans l’économie.

— Les retards dans l’augmentation des recettes fiscales et l’application d’une formule de tarification du carburant pourront aussi affecter le programme de réforme.

— Le Fonds conseille de gérer prudemment les entrées massives de capitaux pour contenir les pressions inflationnistes et limiter les futures vulnérabilités extérieures.

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