La plateforme « Hafiz » a pour objectif d’améliorer la connectivité et la communication entre les partenaires de développement et le secteur privé et de maximiser les avantages de l’appui financier et technique et de consultations. Elle s’efforce de combler le manque d’informations afin de faciliter les différents services à l’adresse du secteur privé en le sensibilisant aux types de financement disponibles auprès des partenaires de développement. « Hafiz » procure au secteur privé 75 services financiers et non financiers de la part de 20 partenaires de développement, depuis les agences de développement au gouvernement et passant par toutes sortes d’entreprises. Et ce, dans le but d’améliorer la communication et les liens entre les entreprises privées, qu’il s’agisse de grandes, moyennes, petites ou micro-entreprises, d’entreprises émergentes, de fonds d’investissement ou d’institutions financières locales. La ministre a expliqué que les partenaires de développement ont procuré des financements au secteur privé sous multiples formes, d’un montant de 10,3 milliards de dollars entre 2020 et 2023. En plus des services de conseil d’appui technique. Al-Mashat a également déclaré que la coopération multilatérale et les relations internationales avaient été sujettes à des épreuves difficiles à l’ombre des crises successives, depuis la pandémie du coronavirus à la guerre en Ukraine, passant par la perturbation des chaînes mondiales d’approvisionnement. « Face à ces défis, le gouvernement égyptien s’est attelé à travailler sur les principes de partenariats globaux au service de coopération pour établir un développement efficace. Malgré les appels à développer la structure financière internationale, l’Egypte a été pionnière dans le renforcement des efforts de développement, le financement de l’action climatique, la mise en oeuvre de plateformes nationales et la poursuite d’une approche conjointe qui se reflète de manière significative dans le contenu et la qualité de partenariats de développement multilatéraux et bilatéraux », a-t-elle ajouté. Et ceci afin d’accélérer les progrès dans la marche mondiale vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) 2030 convenus à l’échelle mondiale et conformément à notre agenda national.
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