Une exposition regroupant 45 compagnies opérant sur toute la valeur de la chaîne des secteurs miniers s’est tenue en marge du sommet. Il y avait des compagnies publiques, dépendantes du ministère du Pétrole et des Ressources minières ou encore de l’Organisme égyptien des ressources minières, ainsi que des compagnies privées locales, régionales et des multinationales. On retrouvait toutes les spécialisations : de celles chargées de manufacturer les équipements pour l’exploitation minière à celles offrant des solutions durables à tous les stades de l’exploitation minière, jusqu’à la fabrication des produits semi-finalisés et finalisés. Un troisième type d’entreprises est responsable de l’exploration ou des équipements d’exploration. Un quatrième propose des laboratoires sur le site pour des opérations de testing ou bien de construction, de développement ou de consultations.
« Nous sommes une compagnie égyptienne qui effectue des études de faisabilité et de testing dans les régions minières potentielles. Les compagnies étrangères viennent continuer avec nous les recherches et les explorations. Dans un second temps, nous entrons dans les phases de production des produits semifinalisés, comme le phosphate, le fer, le calcaire qui entre dans la production du ciment, et la céramique. Nous exportons tous la matière première, les produits semi-finalisés et finalisés », a déclaré à l’Hebdo Waël Abdel- Kérim, développeur d’affaires et directeur de marketing d’une compagnie égyptienne, Tankoil, qui était dans l’exposition.
En effet, le Business Model de partenariats entre l’Etat et les compagnies du secteur privé a été loué par les directeurs généraux et responsables des multinationales en Egypte au cours de la session qui leur était consacrée : « Libérer le potentiel d’investissement du secteur minier égyptien ». Martin Horgan, directeur exécutif de la compagnie australienne Centamin, qui investit dans la mine d’or Al-Sokkari dans le désert oriental, a déclaré que « l’Egypte détient un potentiel et des expertises géologiques capables de réaliser des résultats distingués dans le secteur des mines. En plus d’une infrastructure en bonne et due forme et les capacités humaines bien formées. Tout cela attire les grandes et moyennes multinationales à l’investissement ». Selon le ministre du Pétrole, Tarek El- Molla, l’une des manifestations de partenariats réussis avec le secteur privé, ce sont les concessions minérales en Haute-Egypte, ainsi que les expansions effectuées de la mine d’or Al-Sokkari, se situant dans le désert nubien-désert oriental, avec actuellement 11 sociétés internationales et locales adoptant une concession d’exploitation de l’or.
Le ministre saoudien des Ressources minières, Bandar Al-Khorayef, a mis l’accent sur la nécessité de concevoir une industrialisation massive à partir de la richesse minière. « Il faut régler les défis des chaînes d’approvisionnement et permettre aux investisseurs, ainsi qu’aux fournisseurs globaux d’accéder aux données des commissions et cartographies géologiques numériques. Et ceci doit se faire dans un climat de partenariats à cause des coûts exorbitants », a-t-il conclu.
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